Dans le Sud-Ouest de la France, ça a commencé comme ça, avec des effluves de confiture de groseilles en train de cuire dans la marmite en cuivre. Pourtant, elle va finir brûlée cette confiture car des cris en provenance du jardin appellent à l'aide celle qui surveille la cuisson, Flore. Flore qui va devoir quitter la surveillance de cette préparation pour courir au jardin auprès de celui qui crie, coincé entre les branches du vieux pommier...son père.
Flore est célibataire trentenaire et élève sa fille comme elle le peut, alors que son ex promet tant de choses à cette enfant, qu'il ne tiendra jamais. Flore sera toujours là pour soigner les désillusions de sa fille. Flore vit également avec son père, veuf.
Flore se sent bien à vivre comme cela. Il lui en faut peu. Elle ne cherche pas de nouveau compagnon, elle a les mêmes amis depuis des lustres, son petit train train habituel lui va bien. Elle vend ses viennoiseries, confitures, etc, sur le marché, ainsi que ses décoctions qu'elle fabrique grâce à ses cueillettes. Le problème de Flore est qu'elle est trop gentille avec tout le monde, et ses clients ne lui payent pas les factures en temps voulu. Flore n'en fait pas part, mais elle est dans la panade côté finances car elles sont trop justes pour pouvoir pleinement faire plaisir à sa fille avec des petits cadeaux, trop justes pour prévoir les réparations nécessaires dans la maison et la chaudière va bientôt tomber en panne....
Et ça a commencé comme ça, le jour où les amis de Flore l'ont inscrite à son insu à un concours de confitures. Mais voilà, la figue est imposée comme fruit. Et comment faire lorsqu'il n'y a plus aucune figue sur les étals des marchés du sud-ouest ? Seule personne à pouvoir peut-être en posséder pour son consommation personnelle, c'est Corto, le beau jardinier ténébreux du village. Mystérieux au vu de tous. Pourquoi mystérieux ? Car personne ne sait d'où il vient, ni rien sur l'homme en lui-même. Alors les langues y vont de mises, peut-être faut-il se méfier de Corto...
Mais Flore va devoir tout faire pour savoir s'il serait prêt à lui octroyer quelques figues pour le concours car à la clef une belle somme d'argent qui pourrait l'aider dans son quotidien.
Du vrai feel-good.
Une lecture bien agréable, avec un roman qui fait du bien, de l'humour, des sentiments, des liens familiaux, de l'amour, de l'amitié. Du feel-good.
J'ai aimé faire la connaissance de Flore, cette maman solo trentenaire qui élève sa fille, tentant de désamorcer tout ce que le père de l'enfant fait croire à l'enfant. Cette jeune femme vit également avec son père, veuf. Un homme que j'ai trouvé touchant, toujours dans son passé, son amour pour sa femme, mais se refusant d'en faire part. L'autrice vient alors aborder les difficultés de paroles entre ceux qui sont encore présents pour parler de ceux partis trop tôt. Car ici, entre Flore et son père, le sujet délicat d'aborder le deuil et la mort de celle qui a partagé leur vie, est difficile.
L'amitié tient ici un rôle important, tout autant que la solidarité, et ça fait du bien.
Les personnages sont très attachants, tous autant qu'ils sont et j'ai adoré passé un moment auprès d'eux. Des gens simples auxquels ont peut s'identifier.
Les décors sont charmants, dans la campagne du Sud-Ouest, autour de plantes, de fleurs, de soleil. Autour de cuisine également, car Flore concocte de vraies merveilles en pâtisseries, viennoiseries. Et elle est la reine des confitures. La reine des décoctions et huiles essentielles également, à base des cueillettes qu'elle fait dans les champs et chemins de traverses. Tous au village viennent la voir pour soigner leurs bobos.
La plume est agréable avec une histoire bienveillante autour d'une famille et d'amis, de gens d'un village. Les péripéties que va vivre Flore apportent de l'humour qui donne le sourire tout au long de la lecture.
Alors voilà, ça a commencé comme ça, et j'ai passé un très bon moment avec des personnages attachants,
à partager des moments de vie.
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