vendredi 16 juin 2023

35 kilos d'espoir

 



Grégoire déteste l'école. Il déteste tellement qu'il a redoublé deux fois sa 6ème...

L'endroit où il est le plus heureux, c'est dans le cagibi de son grand-père. Pourtant, ce n'est pas grand-chose, un cabanon fait de planches et de tôles ondulées, au fond d'un jardin. Mais c'est ici qu'il se sent le mieux, ici qu'il vient le plus souvent possible pour bricoler, emprunter des outils ou des morceaux de bois pour fabriquer des choses, et ici qu'il vient rendre visite à son grand-père Léon. Il vient généralement pour l'observer dans son travail, dans son bricolage, mais aussi pour lui demander des conseils. Juste le plaisir de venir s'y asseoir, dans cet endroit qui lui ressemble. 

Léon, lui, a compris ce que ressent Grégoire vis-à-vis de l'école, mais aussi de la véritable passion de son petit-fils pour le bricolage. Quant à Grégoire, bien qu'il ait redoublé deux fois sa 6ème, en fin de compte il est intelligent. Mais voilà, le système scolaire dans lequel il se trouve, ne lui convient pas. 

En secret, Léon encourage son petit-fils dans sa passion mais il lui fait comprendre aussi que pour atteindre cette passion il a aussi besoin d'aller à l'école pour apprendre les mathématiques par exemple qui lui serviront pour des cotations dans le bricolage et la construction, etc. 

Mais quand Grégoire est renvoyé de l'école, Léon se fâche...
Roman jeunesse à lire par petits et grands. 

J'ai bien sûr très souvent entendu parler de ce roman jeunesse écrit par Anna Gavalda. Enfin je peux dire que je l'ai lu. Et je l'ai trouvé intéressant. 

Famille, espoir, adolescence, système scolaire, maladie... tant de thématiques actuelles abordées. 

Bien sûr on est touché à la lecture de ce court roman jeunesse, qui peut aussi bien le lire en tant qu'adultes, que jeunes ados. On est touché dès le début du roman, lorsque l'on découvre ce jeune ado, Grégoire, qui se dit qu'il n'a été heureux que jusqu'à l'âge de ses 3 ans, c'est à dire avant d'aller à l'école... 

On partage ses joies, ses peines, on ressent son angoisse vis-à-vis de l'école qui n'a jamais été son truc. Grégoire, lui, veut travailler de ses mains, fabriquer, bricoler. Difficile alors de se faire comprendre par ses parents qui lui en veulent de ne pas travailler à l'école après avoir redoubler 2 fois la 6ème. 

Mais un jeune ado qui a la chance d'avoir un grand-père extra, qui a tout compris. Il comprend le désarroi de son petit-fils face à l'école et à ce système scolaire qui en fait ne lui convient pas. Mais un grand-père présent aussi pour lui faire comprendre que pour bricoler, fabriquer, construire, il faut avant tout apprendre à lire et à calculer. Le personnage du grand-père est beau, il est le seul dans la famille a essayé de comprendre Grégoire, à le rassurer, lui parler, le conseiller. Leur complicité est touchante et beaucoup de bonté découle du personnage de Léon. 

D'autres événements se passent au cours du roman, mais je ne peux rien vous dévoiler pour garder l'intrigue au chaud pour vous futur lecteur peut-être. Mais les thèmes qui découlent de ces événements sont eux aussi intéressants avec une réflexion derrière.

Ce roman est et sera toujours d'actualité, où, en effet, parfois l'enfant n'a aucun intérêt pour l'école, dû peut-être à l'apprentissage exercé qui ne conviendra pas à tel ou tel enfant parmi l'ensemble des enfants. Un système qui voudrait que tous soient identiques, avancent au même rythme. Alors quand on a la chance d'avoir quelqu'un qui essaye de comprendre l'autre, ici de comprendre Grégoire, tout peut changer. 

Un court roman à lire.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre passage sur le blog !