2018, Alice, célibataire, a mené une brillante carrière dans la finance à New-York.
Mais aujourd'hui, Américaine fraîchement débarquée à Paris, et bien qu'elle affiche une façade de femme heureuse, Alice n'a qu'un objectif : se reconstruire.
Car oui, sous cette façade se cache bien des souffrances. Alice ne dort plus sans somnifères, elle souffre de troubles obsessionnels compulsifs, et elle collectionne les crises d'angoisse.
Elle se retrouve sans emploi à Paris, et est prête à accepter n'importe qu'elle poste pour payer son loyer. Même un poste qui n'a rien à voir avec son ancien métier, dans une start-up dirigée par un jeune PDG très fantasque et ayant un projet bien étonnant... Il veut réunir les chaussettes dépareillées de par le monde via une application qu'il souhaite créer et vendre.
Repartir de zéro et se reconstruire, c'est dont à besoin Alice. Elle ne le sait pas encore, mais cette ville inconnue va bouleverser sa vie. Pendant ce temps, on a l'occasion de remonter le temps et de lire les pages de son journal intime qui débute un 20 août 2011....
Emotion au rendez-vous.
Alors que le dernier roman de Marie Vareille est sorti il y a 1 mois environ en librairie, La dernière allumette, je me suis plongée avec plaisir dans La vie rêvée des chaussettes orphelines.
Un roman où l'humour se mélange parfaitement au côté dramatique. Car oui, on rencontre un personnage en souffrance : Alice. Une jeune femme fracturée que j'ai pris plaisir à rencontrer. On s'attache à elle, on a envie de lui apporter notre soutien dans son quotidien.
Pour mieux comprendre cette jeune femme, l'autrice a choisi une narration en alternance entre la vie présente du personnage en 2018 et un journal intime qui démarre un 20 août 2011. Ce moyen de narration entre journal et vie réelle, nous permet de comprendre les émotions qui traversent cette jeune femme. Comprendre ses angoisses actuelles, ses troubles compulsifs du comportement. Ils sont là, dû à un trop plein d'émotions vécu dans le passé et ces troubles et angoisses occasionnent une grande souffrance de la jeune femme. On revit alors son passé.
Marie Vareille retranscrit bien les angoisses du personnage, on vit et comprend petit à petit ses émotions et pourquoi elle est atteintes de troubles obsessionnels et de crises d'angoisse.
L'histoire est belle, émouvante. Il y est question d'une histoire de famille, et plus précisément une histoire de soeurs. Mais je n'en dirais pas plus.
J'ai adoré les personnages. Personnages entiers, vrais. On y découvre des sentiments d'amitié, de soutien, de solidarité, d'amour, et tant d'autres encore...
Sous son air et son titre plutôt léger, ce roman cache en fait des thèmes profonds, intenses, et cache un drame qu'il vous faudra découvrir. On ne peut qu'être touché par ce roman et l'histoire de cette jeune femme.
Une belle écriture, mêlant humour et sensibilité. Une narration que j'ai aimé entre journal intime, et vie à l'instant T du personnage. On y fait également, tout comme le personnage d'Alice, de belles rencontres.
J'ai adoré ce moment lecture que je ne peux que vous conseiller,
et j'ai tellement hâte de découvrir également le dernier roman de Marie Vareille
car elle sait mettre en avant les sentiments de la vie.
Je n'entends, ou ne lis que des éloges pour cette auteure, du coup je suis très tentée et te remercie
RépondreSupprimerJe n'ai lu que 2 romans pour l'instant de Marie Vareille, et j'ai beaucoup aimé à chaque fois.
SupprimerCe n'est pas celui qui me tente le plus de l'autrice, mais pourquoi pas...
RépondreSupprimerJ'espère que La dernière allumette sera à la hauteur de tes attentes ;)
La dernière allumette est je pense superbe... Lequel te tente le plus de l'autrice ?
SupprimerLe syndrome du spaghetti et La dernière allumette justement :)
SupprimerJ'ai déjà vu passer ce titre mais je ne savais pas du tout que ça parlait de ça, je ne m'étais jamais penchée sur le sujet. Ca pourrait bien me plaire je pense :)
RépondreSupprimerUn titre léger, mais des thèmes forts. Il a un fort potentiel et j'ai beaucoup aimé ce roman.
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