Auteur : Aurélie Valognes
Editeur : Le Livre de Poche
Collection : Littérature
Romans - Famille - Amitié - Vieillesse - Voisinage - Solitude - Relations humaines - Tranches de vie - Feel-good -
Pages : 264
Parution : 9 mars 2016
Synopsis :
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 93 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Un livre drôle et rafraîchissant, bon pour le moral, et une véritable cure de bonne humeur !
Au 1er étage de l'immeuble A de la résidence située au 8, rue Bonaparte, vit Ferdinand Brun. Il y vit depuis 2 ans, depuis son divorce. Un divorce qui l'avait laissé amer... depuis qu'il avait appris que sa femme le trompait avec le facteur.
Ferdinand a 83 ans et n'a comme seule compagnie sa chienne Daisy. Il est peu aimé des autres résidents de la résidence. En effet, Ferdinand est acariâtre, ronchon, et il s'ennuie fortement. Si bien qu'il a pris l'habitude d'enquiquiner les résidents de l'immeuble, et surtout la concierge, Madame Suarez.
Son antipathie est devenue une seconde nature, un art de vivre, de survivre même. Ferdinand accepte mal de vieillir. Solitude, déchéance du corps... cela le tue à petit feu. Du coup, la seule activité que Ferdinant ait trouvée pour tromper l'ennui : être méchant, histoire de ne manquer à personne une fois parti. Cela occupe ses journées, et cela distrait encore plus les voisines. "Les vieilles du 8 rue Bonaparte" comme il les nomme, scrutent les moindres faits et gestes de M. Brun, mais tout en évitant d'avoir affaire à lui. Lui, ne peut s'empêcher de faire des remarques acerbes, cela égaye ses journée.
Madame Suarez, la concierge, ne le porte pas du tout dans son coeur et fait tout pour qu'il parte de la résidence !
Lorsque Daisy, la chienne de Ferdinand, meurt dans un accident de la voie publique, il ne trouve plus goût à la vie. Daisy était en effet la seule compagnie qu'il avait. Oh Ferdinand a bien une fille, Marion. Mais elle vit à Singapour et il n'a jamais de contact avec elle.
Le goût de la vie échappe donc à Ferdinand...
Jusqu'à ce fameux jour où il rencontrera une personne haute comme trois pommes qui n'a pas sa langue dans sa poche !!
Juliette fait son apparition dans la vie de Ferdinand et elle risque bien de bousculer les habitudes de ce vieux ronchon !! Il lui trouvera d'ailleurs un surnom à cette petite fille précoce : "Mademoiselle Je-sais-tout".
Une nouvelle rencontre viendra également bousculer la vie de notre octogénaire, celle de Béatrice, 92 ans et mamie geek qui pourrait bien lui apprendre des choses !
Une lecture totalement feel-good !!
J'avais déjà beaucoup aimé une première lecture de romans d'Aurélie Valognes avec Nos adorables belle-filles (ressorti sous le titre "En voiture Simone"). Cela avait déjà été un régal. Et encore une fois, avec Mémé dans les orties, j'ai passé un excellent moment lecture. Une lecture totalement doudou et qui fait du bien !
C'est drôle et tendre à la fois. C'est une très belle leçon de vie, sur la famille, sur l'amitié, et l'amitié trans-générationnelle. Belle leçon de vie également sur les erreurs du passé qu'il est toujours possible, même en étant âgé, à réparer. C'est donc parfois drôle, parfois triste, entre les aventures pittoresques de Ferdinand qui aime semer la zizanie dans la résidence du 8 Rue Bonaparte, et ses moments de solitude qui lui donnent un esprit mélancolique.
Une histoire touchante que l'on dévore d'une seule bouchée tellement elle est plaisante à lire.
Les personnages sont attachants. On apprécie Ferdinand même si c'est un acariâtre de la vie, on apprend à le connaître petit à petit et pourquoi il est comme ça. On adore la petite gamine, Juliette, qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui va forcer la porte d'entrée de Ferdinand et qui va lui remuer les fesses pour l'ouvrir à un autre horizon de la vie. Elle est extra cette gamine, elle est pétillante.
La lutte entre la concierge, Madame Suarez, et notre vieux bougre de Ferdinand est vraiment très drôle et cocasse !!
Donc les personnages sont tous extra et piquants et ça apporte beaucoup à l'histoire. On aimerait être une petite souris dans cet immeuble Rue Bonaparte et les voir en vrai, tellement ils paraissent réels. C'est un des côtés que j'ai aimé dans ce roman, le côté "vraie vie" !! car oui, on pourrait retrouver ces personnages dans notre famille ou dans nos proches.
L'écriture est toujours très agréable avec Aurélie Valognes, c'est fluide, frais, humoristique, addictif. Les chapitres sont courts et cela donne du rythme ; j'ai aimé retrouver des petites phrases aux débuts de chapitres. Petites phrases qui sont en somme des expressions de la langue française : "Couper les cheveux en quatre", "Etre malheureux comme les pierres", "Manger les pissenlits par la racine". Toutes en adéquation avec le chapitre qu'elles commenceront.
C'est une très belle réflexion sur la vie, comme à chaque fois avec les romans d'Aurélie Valognes.
C'est frais, délicat, tendre et humoristique, comme à chaque fois avec les romans d'Aurélie Valognes.
Je suis une inconditionnelle !!
Retrouvez ma chronique sur
d'Aurélie Valognes
J'ai beaucoup entendu parler de celui ci mais j'ai une copine qui avait eu beaucoup de mal avec alors je me demandais
RépondreSupprimerUne auteure à tester, pour ma part j'aime beaucoup son style frais, humoristique tout en parlant de choses de la vie importantes.
SupprimerTiens tiens pourquoi pas?
RépondreSupprimerC'est sympa à lire et si réel...
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