Synopsis :
Copenhague. Lukas, un écolier, a disparu. Pour tout indice : le profil Instagram du garçon, qui révèle sa passion pour la paréidolie, un phénomène qui donne l’impression de distinguer des visages sur des objets. Et cette photo, récurrente : la porte d’une grange. Qui Lukas y a-t-il vu? La photo permettra-t-elle de retrouver sa trace ? La journaliste Héloïse Kaldan et l’inspecteur Eric Schäfer remontent une piste aussi difficile qu’effroyable.
Un garçon a disparu de son école. Copenhague, Lukas est introuvable. Son père l'a accompagné ce matin à l'école, des témoins l'ont vu passer la porte de la cour de récréation un peu avant 8 heures. Mais personne ne peut affirmer ou infirmer avoir vu l'enfant dans l'enceinte même du bâtiment de l'école. Il n'est jamais arrivé dans sa classe au troisième étage après la cloche et personne ne l'a vu depuis.
L'école a tardé avant de prévenir la police, 8 heures se sont écoulées avant que quelqu'un ne réagisse.
Lorsque Erik Schäfer arrive sur les lieux, beaucoup de monde déjà dans la cour de récréation de l'école. Il veut faire vite car la nouvelle de la disparition de l'enfant va se répandre à la vitesse grand V et va semer la panique parmi les parents d'élèves. Schäfer veut également faire vite car il fait presque nuit déjà et les températures sont tombées en dessous de zéro.
Parmi la foule dans la cour de récréation se trouve Héloïse Kaldan, journaliste. Elle n'était pas là à titre professionnel, elle était venue pour la fille de sa meilleure amie.
Héloïse et Schäfer se connaissent bien, ils ont eu à traiter d'une même enquête auparavant.
Très peu de pistes pour Schäfer. Un kidnapping ? Une fugue ?
Héloïse, elle, ne peut s'empêcher de suivre l'affaire de près.
Lukas est introuvable. Par contre, on va retrouver son téléphone portable qui va révéler un aspect de la vie du jeune garçon. Lukas est obsédé par la paréidolie, une sorte d'effet d'optique qui vous donne l'impression de voir un visage sur un objet de la vie quotidienne. Dans le téléphone de Lukas, ils vont avoir accès à son compte Instagram entièrement dédié aux visages, au phénomène de la paréidolie.
Une des photos du compte Instagram de Lukas attire l'attention, une ferme ayant l'aspect d'un visage. Héloïse, elle, en est sûre...elle a déjà vu cette ferme auparavant.
Plusieurs pistes s'offrent à Schäfer alors. Il y a également cet homme dont beaucoup de monde parle. Un homme aux abords de l'école proposant régulièrement une pomme aux enfants...
Héloïse, elle, reste fixée sur cette ferme. Mais comment peut-elle la retrouver... Impossible de se rappeler où elle l'a vue.
Le temps leur est compté pour retrouver Lukas et ses parents sont effondrés.
Illusions d'optique !
Je découvre la plume de Anne Mette Hancock avec plaisir et son talent pour mener une enquête qui pourrait être assez banale avec une disparition d'enfant, mais qui s'avère être plus complexe qu'il n'y paraît pour le plus grand bonheur du lecteur.
Anne Mette Hancock signe ici une nouvelle enquête avec les personnages d'Erik Schäfer, enquêteur, et Héloïse Kaldan, journaliste. Le premier opus de la série s'intitule "Fleur de cadavre". Je ne l'ai pas lu et franchement ça ne m'a posé aucun problème particulier.
Le prologue vous met en haleine et vous n'en aurez les ficelles qu'à la fin du roman.
L'intrigue, ici, est superbement menée avec des illusions d'optique sur biens des points. Je dirais illusions d'optique déjà sur la disparition de l'enfant. On l'a vu arrivé le matin, on témoigne l'avoir vu dans la cour de l'école. Pourtant aucune trace de l'enfant dans le bâtiment... Illusions d'optique également dans le fait que l'autrice nous entraîne sur plusieurs pistes possibles...fausses pistes ? Et dernières illusions d'optique avec le phénomène obsessionnel de l'enfant disparu, la paréidolie. Ce phénomène d'illusion optique où l'on a l'impression de voir un visage dans un objet du quotidien, dans le ciel, sur une maison....
On a alors en main ce que j'appelle du bon thriller psychologique. Différentes pistes qui nous amènent à étudier l'affaire autant que le font les personnages de Schäfer et Kaldan. L'autrice amène des sujets graves dans ces révélations dont je ne peux révéler aucune notions ici.
Les personnages sont intéressants à suivre. Au fil de la lecture on en apprend plus sur Héloïse Kaldan, sur ses failles et ses doutes. Sa vie personnelle est assez bouleversée. Schäfer, lui, on le sent contrarié de ne pas avancer aussi vite qu'il le souhaiterait. En 30 ans de carrière, il a enquêté sur pas loin de 600 affaires mais lorsqu'il s'agit d'un enfant, Schäfer se sent énervé et contrarié. Jamais il ne pourra comprendre qu'on puisse faire du mal à un enfant pour n'importe quel mobile.
D'autres intérêts pour certains des personnages, mais je ne peux vous révéler ce qu'il en est. En tout cas, le fait concernant ces personnages est très intéressant, on ressent une certaine souffrance vis à vis de ce fait.
Anne Mette Hancock est douée dans ses fausses pistes et révélations car le dénouement vous prendra par surprise. Aucune de mes hypothèses ne s'avéraient vraies.
Les chapitres s'alternent selon la progression de l'enquête d'Erik Schäfer ou bien d'Héloïse Kaldan. L'autrice prend son temps pour développer l'enquête mais aussi pour révéler la vie personnelle des personnages.
Je ne peux que conseiller ce thriller psychologique avec une intrigue superbement menée et très intéressante de par les faits révélés.
C'est sans compter des personnages extrêmement bien approfondis, blessés, et en souffrance.
Merci aux Editions Albin Michel pour cette lecture
Un thriller psychologique qui a tout pour me plaire. Merci du conseil.
RépondreSupprimerEt puis il y a certains faits très intéressants que je ne peux mettre en avant ici pour ne rien dévoiler.
SupprimerJe ne connaissais pas celui ci mais il semble assez sympa
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas ce titre et je suis bien tentée, merci pour cette découverte !
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