Auteur : Philippe Delerm
Editeur : Gallimard
Collection : Folio
Roman - Paris - Plaisirs de la vie quotidienne -
Pages : 116
Parution : Janvier 2000
4ème de couverture :
""Revoir Paris". Arrivé à la gare du Nord, monsieur Spitzweg se surprend à siffloter la chanson de Trenet. Ah oui ! finalement, c’est surtout pour ça qu’il est parti. Dans la rumeur de sept heures du matin, une grande bouffée de Paris lui monte au cœur, et c’est plus fort que toutes les vagues de la mer du Nord. Il prend un café sur le zinc, dans les annonces des haut-parleurs : " Le T.G.V. 2525 à destination de Bruxelles partira de la voie 8… " Mais on peut bien parler d’ailleurs, Arnold sait désormais qu’il est ici. Cette désinvolture du serveur, l’odeur des journaux frais, un je-ne-sais-quoi de parisien dans l’arôme du café… Monsieur Spitzweg reprend sa valise et hume les couloirs du métro comme un jardin d’essences rares. Les carreaux de faïence, la couleur des affiches, tout lui plaît. Dans le wagon qui le ramène à Guy-Môquet, il y a un Noir avec un gros vélo rouillé auquel il manque une pédale."
Ce livre nous conte la vie d’Arnold Spitzweg à travers des scènes de vie qui se déroulent dans les rues de Paris.
A l’origine pourtant M. Spitzweg n’est pas parisien, il vient du Bas-Rhin. Il a été muté voilà maintenant 30 ans sur Paris. Nous allons donc découvrir pas à pas la petite vie tranquille de M. Spitzweg, et apprendre qu’il aime prendre le métro n’ont pas en le considérant comme un moyen de locomotion mais plutôt prendre le métro afin de rencontrer l’humanité. Il aime aussi les premières pages des Maigret, il pleut souvent dans les premières pages des Maigret, alors comme il dit « on se sent bien dedans, au coin de la cheminée dans son fauteuil, ou même au café ».
A l’origine pourtant M. Spitzweg n’est pas parisien, il vient du Bas-Rhin. Il a été muté voilà maintenant 30 ans sur Paris. Nous allons donc découvrir pas à pas la petite vie tranquille de M. Spitzweg, et apprendre qu’il aime prendre le métro n’ont pas en le considérant comme un moyen de locomotion mais plutôt prendre le métro afin de rencontrer l’humanité. Il aime aussi les premières pages des Maigret, il pleut souvent dans les premières pages des Maigret, alors comme il dit « on se sent bien dedans, au coin de la cheminée dans son fauteuil, ou même au café ».
Voilà, au fil des pages on suit la vie de M. Spitzweg, on flâne avec lui dans les rues de Paris, on y boit un café, celui qui a le goût du café parisien. On y glane quelques senteurs et on contemple la vie parisienne, anonymement comme M. Spitzweg.
J’avais déjà été touchée par les mots, les textes,
de Philippe Delerm lors de ma lecture de
La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules
alors je me suis dis de poursuivre avec cet auteur.
Un résumé court, mais en somme avec les livres de Philippe Delerm il est difficile de faire des résumés.
C’est la qualité du texte qui nous fait aimer Delerm, le détail de la description de la vie. La poésie des moments choisis, pourtant quotidiens.
J’avais eu un énorme coup de cœur pour La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules et j’ai eu envie de relire Delerm. Avec Il avait plu tout le dimanche j’ai été un peu moins touchée, mais le texte est tout aussi beau, on se surprend à sourire. C’est bien sûr toujours un plaisir de lire son texte.
Arnold Spitzweg apparait pour la première fois dans ce livre Il avait plu tout le dimanche mais nous le retrouvons aussi dans Monsieur Spitzweg s’échappe et dans Quelque chose en lui de Bartleby.
Donc si vous aimez l’écriture de Philippe Delerm, et la poésie de la vie qu’il nous livre, vous apprécierez cette courte lecture.
Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Mars 2010
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