Auteur : Pierre Magnan
Editeur : Robert Laffont
Policier - Série Laviolette - Héritage - Alpes
Pages : 263
Parution : Mai 2010
4ème de couverture :
"J'avais été laissé pour mort par l'assassin, que j'avais poussé au crime en le persuadant qu'étant seul avec moi, il ne risquait rien à me faire disparaître. J'avais cependant adressé au juge Chabrand une lettre qui lui racontait ma mort et tous les détails de l'enquête l'ayant précédée. Il arriva avec ma lettre le soir même dans l'estafette des gendarmes. Grâce à leurs torches électriques, ils trouvèrent un cadavre entier, celui de l'assassin qui n'avait pu se résoudre à me donner le coup de grâce car il m'aimait bien dans le fond. Le transport de justice dénicha aussi un demi-cadavre : moi, gisant sur le ventre, le nez sous une touffe de thym, baignant dans une mare de sang. Chabrand m'avoua plus tard que, dans le fourgon qui fonçait vers l'hôpital toutes trompes dehors, il avait failli me secouer par l'épaule, afin de me signaler le clair superbe qu'il faisait là-dehors, grâce au croissant de Diane et à la conjonction Vénus-Lune qui venait d'apparaître sur le filigrane du ciel". Ainsi le commissaire Laviolette n'est pas mort ! Au contraire, il est chargé d'une nouvelle enquête : un homme vient de s'éteindre à l'hôpital de Gap, et les neveux spoliés portent plainte pour captation d'héritage. Le décès est naturel. Deux détails pourtant : la veuve a célébré ses noces avec le mourant quatre jours auparavant en évinçant la maîtresse en titre, et on a trouvé sur les mains de la victime d'abondantes traces de talc...
Voilà que le commissaire Laviolette, proche de la retraite, est muté dans la région de Gap. Lui qui au cours d’une précédente enquête avait été laissé pour mort… Il quitte donc Digne. Il va devoir travailler sur une enquête, en compagnie du juge Chabrand avec qui il a déjà eu affaire de nombreuses fois auparavant.
On lui confie l’affaire d’un homme d’un certain âge ayant succombé à une folle nuit d’amour avec sa jeune épouse. Les héritiers pensent qu’il ne s’agit pas d’une mort naturel, et que l’on veut mettre la main sur leur héritage. Mais le décès est considéré comme naturel pourtant…
On lui confie l’affaire d’un homme d’un certain âge ayant succombé à une folle nuit d’amour avec sa jeune épouse. Les héritiers pensent qu’il ne s’agit pas d’une mort naturel, et que l’on veut mettre la main sur leur héritage. Mais le décès est considéré comme naturel pourtant…
Laviolette est sceptique à cette conclusion, le talc retrouvé sur les mains de la victime, entre autre, laisse perplexe notre inspecteur.
Laviolette arrive dans un village perdu de la région de Gap. Connaissant les ficelles de la région, il arrive avec des souliers ferrés adéquates pour la région, non pas comme le juge Chabrand arrivé sur les lieux avec ses beaux souliers et qui au premier coup d'oeil sur les godillots de Laviolette se fiche royalement de lui.
Dans ce village perché des hauteurs de Gap, il va y découvrir un cimetière bien étrange et faire la connaissance des anciens du village, bien méfiants envers les gens qui ne sont pas du coin. Il va tomber amoureux du pain qu’on y fait, il montera d’ailleurs jusqu’à ce village, dans sa deudeuche, juste pour y acheter son pain. Mais il n’y a donc pas que le bon pain qui l’attire, cet étrange cimetière l’intrigue aussi. Il va fureter, écouter les cancans du village, et un peu à la Maigret, il va faire des découvertes sur d’autres morts suspectes, et découvrir notamment l’histoire d’une tontine.
Dans ce village perché des hauteurs de Gap, il va y découvrir un cimetière bien étrange et faire la connaissance des anciens du village, bien méfiants envers les gens qui ne sont pas du coin. Il va tomber amoureux du pain qu’on y fait, il montera d’ailleurs jusqu’à ce village, dans sa deudeuche, juste pour y acheter son pain. Mais il n’y a donc pas que le bon pain qui l’attire, cet étrange cimetière l’intrigue aussi. Il va fureter, écouter les cancans du village, et un peu à la Maigret, il va faire des découvertes sur d’autres morts suspectes, et découvrir notamment l’histoire d’une tontine.
Qu’est ce donc me direz-vous ? Il s’agit là d’un groupement de personnes qui mettent en commun des biens, des capitaux, qui reviennent au dernier survivant... mystère mystère me direz-vous.
Lu dans le cadre de Masse Critique Babelio.
Je ne connaissais pas du tout. Nous sommes en plein polar du terroir avec ce commissaire Laviolette. Je voulais découvrir Pierre Magnan, il est vrai qu’ayant ce personnage dans une série d’enquêtes, j’aurais plutôt souhaité démarrer par la 1ère enquête mais lorsque Babelio a proposé ce livre, je me suis dis pourquoi pas découvrir enfin le commissaire Laviolette.
Il y a pas mal de références à d’anciennes enquêtes, alors il est vrai que c’est un peu difficile de bien comprendre ce qui s'est passé ultérieurement en n’ayant pas lu les précédentes enquêtes mais bon…
Le personnage du commissaire Laviolette, de son prénom Modeste, est hors du commun, pour lui pas d’ordinateur ni de matériel sophistiqué, il se fie à son sens de la déduction et pratique toujours les vieilles méthodes. Modeste Laviolette est aussi amoureux des femmes, la chevrière du village perché des hauteurs de Gap, ne va pas laisser notre commissaire indifférent. Ce personnage emblématique, Commissaire Laviolette, est interprété par Victor Lanoux pour les diffusions de téléfilms sur France Télévision.
Pierre Magnan a une écriture remarquable, un vocabulaire riche, le langage poétique, il nous parle d’une région ensoleillée qu’il connaît bien. Cependant une chose m’a dérangé dans cette lecture, la lenteur… Cette lecture, je l’ai faite en 2 fois. J’en ai lu une première partie, et le rythme ne me tenant pas en haleine pour poursuivre, j’ai reposé le livre pour le reprendre ultérieurement. C’est vraiment la seule chose qui ne m’a pas convenue dans cette lecture, le rythme. J’aime généralement qu’en on est tenu en haleine avec moultes rebondissements, quand le rythme est soutenu et là ce n’est pas le cas. Alors bien entendu, là, c’est juste mon avis personnel par rapport à mes goûts habituels en lecture.
Mais je ne regrette pas non plus cette lecture, rien que pour la richesse d’écriture de Pierre Magnan.
Je remercie donc Babelio ainsi que les Editions Robert Laffont qui m'ont permis de découvrir la belle écriture de Pierre Magnan, alors même si je n'ai pas été "emballée" par le rythme, je renouvellerai l'expérience avec cet auteur, notamment avec le livre "La maison assassinée" qui avait été adapté au cinéma.
Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Juin 2010
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