mercredi 15 octobre 2025

Chagrin d'école

 



Quoi de mieux que le mois de septembre et la rentrée scolaire 
pour lire Chagrin d'école de Daniel Pennac. 

En 4ème de couverture, vous y découvrirez un bulletin scolaire de l'auteur lui-même. Il s'est d'ailleurs replongé dans ses archives personnelles pour écrire ce roman en partie autobiographique. 

Je ne vous fais donc pas de résumé, ici l'auteur, mauvais élève, retrace le parcours d'un cancre dans un système scolaire pas forcément bien adapté. C'est truffé d'anecdotes sur le propre parcours de Pennac. Il mêle parfaitement ses propres souvenirs aux réflexions qu'il peut avoir sur le système pédagogique, mais aussi sur l'importance du regard d'un professeur vis à vis de son élève. L'impact que cet ensemble peut avoir sur la psychologique de l'élève et dans son envie de développer certaines capacité et d'évoluer ou bien en sens inverse d'abandonner et lâcher prise en se faisant engloutir par ce système scolaire. Il met en avant également la souffrance de l'élève d'être cancre et un certain sentiment d'exclusion vis à vis des autres. 

Je trouve que l'auteur a réussi idéalement à analyser à la fois la position de l'élève cancre avec sa difficulté d'apprentissage mais pourtant en soif d'apprendre, et l'importance du rôle du professeur sur l'élève. 


"Si je veux espérer leur pleine présence mentale, il me faut les aider à s'installer dans mon cours."


L'auteur analyse les deux points de vue par le fait qu'il a été à la fois cancre lorsqu'il était enfant, et le fait qu'il soit devenu lui-même enseignant par la suite. 

Il analyse tout aussi bien l'angoisse des parents vis à vis de l'élève cancre. 

J'ai aimé cette lecture à la fois autobiographique, à la fois analyse du système pédagogique entre la place de l'élève (ici un élève cancre) et la place de l'enseignant. 

On a égalament l'avancée entre le cancre qu'il était et pas à pas, qui il est devenu. 

J'ai aimé les souvenirs mélangés de l'auteur, ils font parfois remonter certains de nos propres souvenirs d'école. Automatiquement il nous replonge dans une certaine nostalgie, dans notre propre scolarité. 


" Tout le mal qu'on dit de l'école nous cache le nombre d'enfants qu'elle a sauvé des tares, des préjugés, de la la morgue, de l'ignorance, de la bêtise, de la cupidité, de l'immobilité ou du fatalisme des familles."


Une lecture que j'ai trouvée idéale en ce mois de septembre. 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre passage sur le blog !