A la tombée du jour, un jeune guérisseur, héritier des mystérieux pouvoirs de sa mère, se rend dans un village reculé au chevet d'un enfant. Dans ce même village où sa mère était déjà venue exercer ses pouvoirs des années auparavant.
Sa mère lui a toujours dit : "Ne laisse jamais de traces de ton passage".
Il obéit toujours à sa mère.
Sauf cette nuit-là.
Court roman.
Un roman court qu'on lit d'une traite, où l'autrice raconte comment ce fils appelé dans un village reculé va réveiller de douloureux souvenirs. Un fils appelé à reprendre le rôle de sa mère, guérisseuse.
Il va vivre une expérience initiatique, mais ici les blessures qui ont traversées les générations vont se rouvrir.
J'avais adoré ma découverte de l'autrice faite avec le roman "Une bête au paradis" où ce roman m'a beaucoup marquée et il ne me quittera pas de sitôt.
Ici, avec le roman "La langue des choses cachées", 2ème roman que je lis de l'autrice, j'ai pu reconnaître la plume magnifique de l'autrice. Elle a ce don d'utiliser des mots poétiques pour aborder des thèmes sombres. Ici la noirceur humaine. Parler du pire de la condition humaine, les non-dits aussi.
Mais elle réussit également à planter un décor naturel envoutant. La nature tient toujours un rôle important, dans les 2 romans que j'ai pu lire de Cécile Coulon.
Je dois par contre avouer que ce roman "La langue des choses cachées" m'a beaucoup moins transportée que le roman "Une bête au paradis". L'histoire ne m'a pas autant captivée que le précédent roman que j'ai lu, peut-être aussi parce qu'ici il est difficile de s'attacher aux personnages vu qu'il n'y a aucun personnage de nommé. J'entends par là que tout au long du roman aucun personnages n'a de prénom ni de nom. Il s'agit toujours "du fils", "de la mère", de "l'homme aux épaules rouges", et ainsi de suite tout au long du roman. Je n'ai donc réussi à m'attacher à aucun des personnages.
Mais malgré le fait que l'histoire ne m'ait pas autant transportée que ce que j'espérais, ni autant transportée que le 1er roman que j'ai de l'autrice, je reste par contre admirative de la plume de l'autrice. On perçoit bien les maux qui rongent ces contrées reculées où le meilleur et le pire se font face. Et puis l'autrice soigne très bien les paysages qui tiennent une place importante.
Un conte tragique.
Une bête au paradis, Cécile Coulon : ICI
Tu me donnes envie de découvrir la plume de l'autrice.
RépondreSupprimerUne plume atypique. J'ai une préférence pour son roman Une bête au paradis
SupprimerL'histoire m'intrigue, je me le note ! merci
RépondreSupprimerBonne future lecture peut-être ;-)
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