Auteur : Johan Theorin
Traducteur : Rémi Cassaigne
Titre original : Nattfàk
Editeur : Albin Michel
Collection : Littérature étrangère
Thriller - Suède - Île - Légendes - Littérature nordique -
Pages : 416
Parution : Février 2010
4ème de couverture :
N°1 des ventes dans son pays, le Suédois Johan Theorin s’impose désormais comme un des maîtres du polar scandinave. Après L’Heure trouble, salué par la critique internationale, L’Echo des morts explore à nouveau l’atmosphère étrange de l’île d’Öland, où les Westin, une famille de Stockholm, ont décidé de s’installer définitivement. Quelques jours après leur arrivée au cœur de l’hiver, Katrine Westin est retrouvée noyée et son mari sombre dans la dépression. Alors que d’inquiétantes légendes autour de leur vieille demeure refont surface, la jeune policière chargée de l’enquête est vite convaincue qu’il ne s’agit pas d’un accident…
Porté par l’écriture très personnelle de Theorin, un suspense où passé et présent s’entrecroisent dans un climat troublant, aux limites du fantastique.
Sur une petite île de Suède, l’île d’Öland, la famille Westin vient d’acquérir une vieille demeure en bordure de mer, toute proche de deux phares. Le couple Katrine et Joakim vient de quitter Stockholm pour s'installer avec leurs 2 enfants dans cette maison. Cette maison, sur le lieu-dit Aluden, a bien vécu et ses murs renferment de vieilles légendes voir mêmes quelques fantômes.
Nous apprenons dès le 1er chapitre que la construction des murs en 1846 a été faite à partir de planches de bois d’un bateau échoué. La légende veut que lorsqu’une maison est construite avec le bois d’un bateau échoué, la maison portera malheur.
Nous apprenons dès le 1er chapitre que la construction des murs en 1846 a été faite à partir de planches de bois d’un bateau échoué. La légende veut que lorsqu’une maison est construite avec le bois d’un bateau échoué, la maison portera malheur.
Il reste encore quelques voyages de meubles et affaires diverses à rapporter de Stockholm et Joakim va faire un dernier aller-retour. Lors de ce dernier voyage, un drame va arriver. Sa femme Katrine meurt noyée à Aluden. La police est avant lui sur les lieux, ils ont déjà entamé une enquête, et tout porte à croire qu’il s’agit là d’un accident puisqu’il n’y a aucune trace de pas sur la plage, aux alentours de la noyade de Katrine.
Joakim va rapidement sombrer dans la dépression et il est certain que les murs de la maison renferment de terribles secrets, et que sa femme n’est pas loin. Sa fille, Livia, entend même toutes les nuits des murmures à travers les murs et entend sa mère. Joakim va apprendre petit à petit que cette vieille demeure a vu bons nombres de drames se produire auparavant. Des drames concernant chaque génération d’habitants depuis sa construction. A chaque fois qu’il y a eu un drame, un des deux phares jouxtant la maison s’est allumé d’une lueur étrange alors qu’il n’était plus en fonction.
Joakim est de plus en plus certain de ressentir la présence de sa femme dans cette maison. La mère de Katrine a même vécu dans cette maison étant jeune, et à l'époque, elle aussi ressentait des présences dans la maison.
La jeune enquêtrice arrivée sur les lieux lors de la noyade, Tilda Davidson, a dans ses liens de parentés, un aîné qui a bien connu ce site d’Aluden. Et il pourrait bien aider Joakim et, Tilda elle-même, a résoudre et la mort de Katrine, et ce que ressent Joakim… Tilda, tout comme Joakim, n’est pas certaine que la mort de Katrine soit accidentelle. Et si quelqu’un l’avait tué ?
Tilda sera la seule à vouloir poursuivre l’enquête, et en plus de cela elle a une affaire de cambriolages sur les bras. Des cambriolages qui ont eu lieu sur les environs d’Aluden, et elle est bien intriguée par ceux-là.
Thriller suédois bien savoureux.
Oh j’ai été vite prise dans cette ambiance entre récit fantastique et polar, une ambiance inquiétante à souhait en plein cœur d’un paysage rude et froid. D’ailleurs le paysage est très important dans ce livre, il en fait parti à part entière et y joue un rôle de 1er ordre.
Nous sommes projetés avec la famille Westin au sein d’une vieille demeure, de ses dépendances et non loin de deux phares construits en même temps que la maison.
Les murs de ces bâtisses renferment de terribles secrets où rôdent les fantômes des habitants de générations précédentes. Les légendes de cette île d’Öland et de cette bâtisse vont bientôt faire éclater leur fureur telle que les tempêtes de neige de cet hiver rude, 1er hiver que la famille Westin connaîtra.
Hélas sans Katrine, retrouvée noyée dans l’eau glacée de la Baltique, aux abords des deux phares. Joakim est depuis la mort de sa femme, totalement perdu, en pleine dépression. Et l’atmosphère lourde que les murs de la maison d’Aluden vont révéler, ne va pas l’aider à refaire surface… Il va être pris entre la vie réelle et les fantômes des habitants d’Aluden. Et croyez-moi, nous sommes nous aussi sous l’emprise de cette ambiance lourde, et du moindre détail qui nous fera réagir… L’auteur nous en offre d’ailleurs une multitude qui ne peuvent que nous tenir en haleine et qui nous font poser justement beaucoup de questions quant à la mort de Katrine.
Le style de l’auteur nous tient en haleine grâce à un double récit. L’auteur passe du passé au présent. On remonte le temps pour connaître les premiers pas d’Aluden, depuis que les deux phares et la bâtisse ont été bâtis à partir d’une cargaison de bois d’un bateau échoué. Au fil des chapitres, nous découvrons donc la vie des habitants d’Aluden depuis 1846, des vies qui forcément auront une importance sur la vie actuelle de Joakim.
Les murs de ces bâtisses renferment de terribles secrets où rôdent les fantômes des habitants de générations précédentes. Les légendes de cette île d’Öland et de cette bâtisse vont bientôt faire éclater leur fureur telle que les tempêtes de neige de cet hiver rude, 1er hiver que la famille Westin connaîtra.
Hélas sans Katrine, retrouvée noyée dans l’eau glacée de la Baltique, aux abords des deux phares. Joakim est depuis la mort de sa femme, totalement perdu, en pleine dépression. Et l’atmosphère lourde que les murs de la maison d’Aluden vont révéler, ne va pas l’aider à refaire surface… Il va être pris entre la vie réelle et les fantômes des habitants d’Aluden. Et croyez-moi, nous sommes nous aussi sous l’emprise de cette ambiance lourde, et du moindre détail qui nous fera réagir… L’auteur nous en offre d’ailleurs une multitude qui ne peuvent que nous tenir en haleine et qui nous font poser justement beaucoup de questions quant à la mort de Katrine.
Le style de l’auteur nous tient en haleine grâce à un double récit. L’auteur passe du passé au présent. On remonte le temps pour connaître les premiers pas d’Aluden, depuis que les deux phares et la bâtisse ont été bâtis à partir d’une cargaison de bois d’un bateau échoué. Au fil des chapitres, nous découvrons donc la vie des habitants d’Aluden depuis 1846, des vies qui forcément auront une importance sur la vie actuelle de Joakim.
Une autre affaire, en parallèle, est intéressante, c’est celle des cambriolages. On se pose des questions, aussi, sur le fait qu’il y a peut-être un lien entre les cambriolages et la mort de Katrine.
Tout nous vient à l’esprit, tout est là pour nous faire douter…
Un très bon roman à suspense, mais pas seulement. On y retrouve un côté fort, psychologique, sur la perte d’un être cher, et sur la relation entre la vie et la mort.
Je remercie Livraddict et Albin Michel de m’avoir fait découvrir l’auteur Johan Theorin que je n’avais encore jamais lu. Et je conseille cette lecture, elle vous emmènera parmi les légendes et les fantômes de l’île d’Öland…
Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Avril 2010
Je ne pense pas que ça puisse me plaire.
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