Auteur : Jeronimo Tristante
Traducteur : Elena Zayas
Titre espagnol : El Misterio de la Casa Aranda
Editeur : Phébus
Collection : Littérature Etrangère
Roman étranger - Enquête policière - Espagne - Spiritualité
Pages : 366
Parution : Février 2009
4ème de couverture :
Madrid, 1877, Victor Ros est un petit délinquant. Arrêté pour vol à la tire, il va aussitôt fasciner le sergent don Armando par son intelligence et sa perspicacité. Quelques mois plus tard ce gamin du peuple se retrouve promu sous-inspecteur et chargé d’élucider une étrange affaire : « le mystère de la Maison Aranda ». Trois meurtres ont été perpétrés dans cette riche demeure. On dit cette maison maudite. Mais Victor Ros est bien trop rationnel pour y croire. Bien trop humaniste aussi pour se détourner d’une autre affaire, moins médiatique : une série de meurtres commis à l’encontre de prostituées.
Des bas-fonds aux hautes sphères de l’aristocratie madrilène règne la même horreur… les mêmes ombres déroutantes, effrayantes, les mêmes sinistres fantômes. Victor Ros devra se montrer pugnace pour démêler les nombreux fils d’Ariane qui parcourent la ville et qui mènent au(x) coupable(s).
Nous sommes en Espagne, à Madrid plus précisément, en 1877. Victor Ros est à l’époque un jeune délinquant. Il est arrêté pour vol et le sergent don Armando s’aperçoit rapidement que ce jeune homme pourrait bien faire mieux que voleur. Il lui propose soit de l’emprisonner, soit de rentrer dans la police. Pour Victor Ros le choix est rapidement fait.
C’est comme ça que ce gamin du peuple se retrouve à diriger 2 enquêtes simultanément.
Victor est célibataire et a pour habitude d’aller au lupanar de Madame Rosa pour y retrouver Lola, une prostituée. Celle-ci lui fait part que depuis quelques temps des prostituées sont retrouvées mortes assassinées avec le même modus operandi, dans les rues de Madrid. La police n’a que faire des bas-fonds de Madrid et personne ne prend l’affaire en charge.
Par affection pour Lola, Victor Ros va s’atteler à cette enquête.
En parallèle, il est mis dans le secret d’une bien étrange affaire dans une maison de nobles Madrilènes. En effet, Aurora Alvear épouse Aranda, fille d’une noble famille, vient de tenter d’assassiner son tout récent mari à coup de poignard en pleine nuit dans leur nouvelle demeure, la Maison Aranda.
Cette jeune épouse sera découverte avec le poignard et en train d’halluciner. Depuis elle n’a plus du tout sa tête, ne parle plus, divague et ses yeux sont exorbités de telles sortes que cette jeune femme serait envoutée.
Victor Ros découvrira que dans cette même demeure, deux assassinats ont été perpétrés. Des assassinats idem à la tentative de meurtre effectuée par Aurora. Deux autres épouses ont en effet poignardé et tué leurs époux au cours des cinquante dernières années et elles ont été retrouvées dans le même état qu’Aurora. La première maîtresse de la maison Aranda ayant commis le meurtre sur son mari, 50 ans auparavant, venait des Philippines et était une adepte du culte vaudou. Ce pourrait-il que ce culte vaudou fasse encore effet dans cette demeure, 50 ans après….
L’enquête est d’ores et déjà une énigme rare pour notre sous-inspecteur et compliquée du fait qu’il se passe dans la demeure des choses irrationnelles. Il est déterminé à lever le voile sur cette étrange affaire pour, disons-le, épater la jeune sœur d’Aurora pour qui il s’éprend.
Pour cette enquête il est aidé de ses collègues et d’un noble comte, le Comte du Razès, qui a connu le père spirituel de Victor, Don Armando qui lui avait dit tant de bien sur l’intelligence de ce jeune sous-inspecteur. Le Comte du Razès est adepte des enquêtes policières mais aussi adepte de techniques nouvelles pour résoudre ces dites enquêtes. Ce que l’on appellera plus tard, la médecine légale. Il instruit donc le jeune sous-inspecteur Victor Ros à ces différentes techniques qui vont pouvoir l’aiguiller dans ses enquêtes. Par la même occasion il fait découvrir à notre jeune sous-inspecteur plutôt adhérant aux idées libérales, la vie au cœur des hautes sphères de l’aristocratie Madrilène.
Une première enquête du jeune Victor Ros, savoureuse.
J’ai en effet pris plaisir à lire et découvrir cette 1ère enquête du jeune Victor Ros, enquêteur voué d’une grande intelligence et d’une grande perspicacité. Un enquêteur digne de Sherlock Holmes car il étudie tout et prend en compte bon nombre d’éléments dans ses enquêtes.
Mais il n’a pas toujours été un sous-inspecteur et ça vie est donc en train de changer.
L'enquête est agréable à suivre entre les meurtres, les drames familiaux, et une maison hantée (
Ce décor espagnol fin XIX e siècle est très agréable, j'ai aimé cette ambiance. Son originalité vient de ce décor et cette ambiance.
L'auteur nous ballade au coeur de Madrid entre les bas-fonds de la capitale et de l'aristocratie Madrilène.
Une première enquête que j'ai donc apprécié, à voir avec le 2ème opus.
Digne de Sherlock ? Tu as touché juste, je le note.
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