Auteur : Susan Crawford
Traducteur : Florence Guillemat-Szarvas
Titre original : The Pocket wife
Editeur : Mosaïc
Collection : Mosaïc Thriller
Polar psychologique - Meurtre - Troubles bipolaires -
Pages : 352
Parution : 03/06/2015
4ème de couverture :
Ce pourrait être une fin d’après-midi banale, dans une banlieue banale de Manhattan. Et pourtant, tout est plus vibrant, plus aigu, plus dérangeant. Dana se réveille au bord de la crise qui ne tardera plus à la faire basculer dans l’exaltation mentale, celle des bipolaires comme elle. Au même moment, à quelques pas de là, la police découvre une femme dans une flaque de sang, chez elle, assassinée. C’est Celia Steinhauser, l’amie de Dana. Et Dana est la dernière personne à l’avoir vue cette après-midi-là…
Dana Catrell est mariée à Peter, ils ont un fils parti à l'université et ils vivent dans une petite résidence tranquille Ashby Lane. Dana Catrell est victime de troubles bipolaires. Intérieurement ça la ronge bien entendu.
Le quartier tranquille d'Ashby Lane va connaître du remue-ménage. La nuit vient de tomber et Dana, elle, vient de se réveiller. C'est une plainte de sirène qui l'a réveillée. Et lorsqu'enfin elle s'extirpe du canapé, l'ambulance se rapproche de son quartier. C'est alors que revient à la mémoire de Dana tous les événements de l'après-midi : sa dispute avec Celia, voisine de quartier, la sangria dont elles ont abusé, et le vague souvenir d'être rentrée chez elle en titubant pour s'effondrer sur le canapé et sombrer dans un lourd sommeil alcoolisé.
Dans la maison des Steinhauser, la police découvre le corps de Celia Steinhauser dans une flaque de sang. Visiblement, elle a été assassinée, un lourd vase brisée près de sa tête.
Celia et Dana étaient voisines, amies, elles échangeaient des recettes de cuisine, des ragots et faisaient les vide-greniers ensemble. Mais elles ne partageaient pas de secrets.
Après l'effervescence et les nombreux passages des policiers, ambulanciers, etc, dans le quartier d'Ashby Lane, Dana essaye de se remémorer l'après-midi passé avec Celia. Bipolaire qu'elle est, tout ça est très difficile pour elle et son traitement ne lui viendra pas en aide. Ces temps-ci, la vie de Dana se disperse et la vie est de plus en plus difficile au côté de son mari Peter, avocat.
Dana lutte intérieurement pour découvrir ce qui s'est produit dans la maison des Steinhauser, tout ça la perturbe car Dana est la dernière personne à avoir vu Celia. Les trous noirs sur le déroulement de l'après-midi sont nombreux, Dana en vient à se poser la question si elle-même aurait pu tuer Celia ? Et pour quelle raison ?
Du polar psycho basique mais bien fait, bien tourné et j'aime ça. Avec le personnage de Dana, femme complexe aux troubles bipolaires, on en vient donc à se poser la question tout au long de la lecture... est-elle la meurtrière de sa voisine ou pas ?
Les rebondissements sont présents pour ne pas nous donner l'information tout de suite, le dénouement se fait à la fin et on ne comprend les choses qu'à l'aboutissement de la lecture.
Enigme bien ficelée, les rebondissements amènent différentes suggestions sur qui aurait pu tuer Celia Steinhauser.
Les personnages sont intéressants. On se prend d'attache pour Dana Catrell, bipolaire, qui se torture l'esprit avec beaucoup de questions du coup. On sent qu'elle lutte pour ne pas sombrer dans l'obscurité. Et puis, on se prend d'attache pour elle également car on la sent seule dans sa vie. Son fils est parti étudier à l'université, et pas la plus proche ; son mari est présent sans l'être dans la vie de Dana. D'ailleurs, on ne s'attache pas beaucoup au mari vu son comportement.
J'ai apprécié également le personnage de l'enquêteur pour qui, la vie privée n'est pas non plus franchement réjouissante. Il se démène pour découvrir qui est le meurtrier de Celia Steinhauser au risque de compromettre un membre de sa famille qui connaissait la victime. Mais il a également d'autres suspects dans sa ligne de mire, notamment Dana. Dana également tente tant bien que mal de découvrir ce qui s'est passé, et cela la trouble de plus en plus et en vient parfois, intérieurement, à penser qu'elle a tué Celia.
Ceci nous confond donc pour résoudre l'énigme trop facilement, que du bon pour du polar psychologique.
L'ambiance du quartier d'Ashby Lane nous fait un peu penser aux typiques quartier américains, un peu à la Desperate Housewifes d'ailleurs. Les ragots, les voisins qui surveillent le quartier pour ne pas être cambriolés, etc.
L'écriture est agréable, c'est assez dynamique au niveau des dialogues et des rebondissements. Un roman qui se lit vite. Il s'agit d'un premier roman.
Dans la maison des Steinhauser, la police découvre le corps de Celia Steinhauser dans une flaque de sang. Visiblement, elle a été assassinée, un lourd vase brisée près de sa tête.
Celia et Dana étaient voisines, amies, elles échangeaient des recettes de cuisine, des ragots et faisaient les vide-greniers ensemble. Mais elles ne partageaient pas de secrets.
Après l'effervescence et les nombreux passages des policiers, ambulanciers, etc, dans le quartier d'Ashby Lane, Dana essaye de se remémorer l'après-midi passé avec Celia. Bipolaire qu'elle est, tout ça est très difficile pour elle et son traitement ne lui viendra pas en aide. Ces temps-ci, la vie de Dana se disperse et la vie est de plus en plus difficile au côté de son mari Peter, avocat.
Dana lutte intérieurement pour découvrir ce qui s'est produit dans la maison des Steinhauser, tout ça la perturbe car Dana est la dernière personne à avoir vu Celia. Les trous noirs sur le déroulement de l'après-midi sont nombreux, Dana en vient à se poser la question si elle-même aurait pu tuer Celia ? Et pour quelle raison ?
Polar psychologique comme je les aime !
Du polar psycho basique mais bien fait, bien tourné et j'aime ça. Avec le personnage de Dana, femme complexe aux troubles bipolaires, on en vient donc à se poser la question tout au long de la lecture... est-elle la meurtrière de sa voisine ou pas ?
Les rebondissements sont présents pour ne pas nous donner l'information tout de suite, le dénouement se fait à la fin et on ne comprend les choses qu'à l'aboutissement de la lecture.
Enigme bien ficelée, les rebondissements amènent différentes suggestions sur qui aurait pu tuer Celia Steinhauser.
Les personnages sont intéressants. On se prend d'attache pour Dana Catrell, bipolaire, qui se torture l'esprit avec beaucoup de questions du coup. On sent qu'elle lutte pour ne pas sombrer dans l'obscurité. Et puis, on se prend d'attache pour elle également car on la sent seule dans sa vie. Son fils est parti étudier à l'université, et pas la plus proche ; son mari est présent sans l'être dans la vie de Dana. D'ailleurs, on ne s'attache pas beaucoup au mari vu son comportement.
J'ai apprécié également le personnage de l'enquêteur pour qui, la vie privée n'est pas non plus franchement réjouissante. Il se démène pour découvrir qui est le meurtrier de Celia Steinhauser au risque de compromettre un membre de sa famille qui connaissait la victime. Mais il a également d'autres suspects dans sa ligne de mire, notamment Dana. Dana également tente tant bien que mal de découvrir ce qui s'est passé, et cela la trouble de plus en plus et en vient parfois, intérieurement, à penser qu'elle a tué Celia.
Ceci nous confond donc pour résoudre l'énigme trop facilement, que du bon pour du polar psychologique.
L'ambiance du quartier d'Ashby Lane nous fait un peu penser aux typiques quartier américains, un peu à la Desperate Housewifes d'ailleurs. Les ragots, les voisins qui surveillent le quartier pour ne pas être cambriolés, etc.
L'écriture est agréable, c'est assez dynamique au niveau des dialogues et des rebondissements. Un roman qui se lit vite. Il s'agit d'un premier roman.
Les ingrédients sont présents pour passer un bon moment lecture avec un polar psychologique et un personnage principal complexe victime de troubles bipolaires.
tiens tiens tiens...je préfère les thrillers au polars gores, je pourrais peut-être m'y pencher...je note, vu ton enthousiasme.
RépondreSupprimerIl a tout pour me plaire !
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