lundi 26 juillet 2021

Je revenais des autres

 



Synopsis : 

Philippe a quarante ans, est directeur commercial, marié et père de deux enfants. Ambre a vingt ans, n’est rien et n’a personne. Sauf lui.
Quand submergée par le vide de sa vie, elle essaie de mourir, Philippe l’envoie loin, dans un village de montagne, pour qu’elle se reconstruise, qu’elle apprenne à vivre sans lui. Pour sauver sa famille aussi.
Je revenais des autres est l’histoire d’un nouveau départ. Le feuilleton d’un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie. Le récit de leurs amitiés, doutes, colères, rancœurs, amours aussi.
Le roman des autres, ceux qu’on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent.



Ambre a tout juste vingt ans, elle n'a rien ni personne. Pas d'emploi, plus de famille, un logement qui ne lui appartient pas non plus. 
Sauf lui. 
Lui, c'est Philippe, 40 ans, directeur commercial, marié et père de deux enfants.

Ambre est la maîtresse de Philippe. Il l'a loge dans un petit appartement non loin de son domicile. Elle se rend disponible à tout moment. 

La solitude envahie Ambre, elle a oublié les sensations, les émotions...et surtout l'espoir. Personne pour lui venir en aide, pas même sa famille qui l'a rejetée. 

Et lorsque submergée par ce vide Ambre tente de mourir, Philippe la sauve et décide de l'envoyer dans un petit village de montagne, loin de lui, pour qu'elle apprenne à vivre sans lui, ne plus attendre et vivre pour elle. Apprendre à se reconstruire. 
Philippe lui, va devoir sauver sa famille. 

Dans ce petit village de montagne, Ambre va occuper un poste de saisonnière d'hiver en tant que serveuse dans un hôtel tenu par un couple d'amis de Philippe.

A l'hôtel, Ambre va découvrir une ambiance particulière. Elle va faire la connaissance des autres saisonniers qui partagent le dernier étage de l'hôtel où leurs chambres se trouvent ainsi qu'un lieu commun de restauration et un petit salon. 

Rapidement, le contact va bien passer avec Tim. C'est le goût de la lecture qui va les rapprocher. Ambre a toujours aimé lire, le bruit des pages la rassure. 
Ambre va s'attacher également à Rosalie et son bébé. 

Un univers de personnalités très différentes et Ambre va s'en apercevoir, chacun fuit ou cache quelque chose ou quelqu'un. 

Un quotidien à partager avec toutes ces nouvelles personnes, ces autres personnes est également difficile à vivre pour Ambre qui vit depuis bien trop longtemps dans la solitude et le renfermement. 

Mais il se pourrait que cette bande de saisonniers, ces nouvelles personnes, ces autres, qui viennent d'entrer dans sa vie, puisse apporter du renouveau à Ambre. 
Elle va découvrir que chacune des personnes du dernier étage de l'hôtel, renferme des secrets. Apprendre à vivre à leur côté va révéler que chacun est fragilisé par la vie autant qu'elle peut l'être. On ne devient pas saisonnier pour rien...

L'entraide pourrait bien guérir certaines blessures.
Une humanité de toute beauté !

Rien que le titre "Je revenais des autres" annonçait un très beau moment lecture sur le thème de l'entraide, l'amitié, la solidarité, et l'humanité. Beaucoup d'émotions à la lecture de ce roman que vous n'avez absolument pas envie de quitter un seul instant, et dont vous faites durer la lecture pour ne pas la quitter. Il m'a d'ailleurs été difficile d'en sortir tellement on s'attache aux personnages, à l'ambiance, et aux décors. Des personnages qui me resteront très longtemps en mémoire.

Le thème sur la reconstruction, la résilience, l'amitié, la solidarité, l'humanité, est merveilleusement abordé avec tellement de justesse et d'émotions palpables. 

Les personnages sont très intéressants, avec des personnalités différentes. On s'attache énormément à eux tous autant qu'ils sont. Il y a beaucoup de sensibilité autour d'eux, de fragilité aussi. On ressent parfaitement leurs doutes, leurs peurs, leurs colères, leurs rancœurs, mais aussi leurs fraternités entre eux, leur solidarité, leurs amitiés, leurs amours. 
Ambre, cette jeune femme entourée de solitude, va découvrir un nouvel univers et va découvrir que côtoyer "les autres" peut lui être bénéfique. Grâce à eux elle va pouvoir se reconstruire petit à petit. Mais en sens inverse, grâce à Ambre, certains de ces autres vont pouvoir eux aussi avancer à petits pas dans une reconstruction. Car tous renferment des secrets du passé qui ont fragilisé leur vie.

Parmi tous les personnages, j'ai un gros coup de coeur pour le personnage de Tim. Je ne peux trop en dévoiler à son sujet, mais ce personnage est très touchant. J'ai aimé l'évolution que Mélissa Da Costa a choisi pour lui au fil des pages. Emotionnellement parlant, c'est très fort.  

On suit l'évolution de chacun à la façon d'un feuilleton que vous n'avez pas envie de voir se terminer. Les thèmes sont puissants et nombreux : les relations familiales tendues, le rejet, la peur de l'abandon, l'infidélité, l'homosexualité... Des blessures d'enfances accumulées qui ont, à force, fragilisé des êtres perdus.

Mélissa Da Costa, dans ce roman, nous montre que les rencontres faites au gré de la vie peuvent être parfois de jolis cadeaux. Elle nous montre que la solidarité, l'amitié, peut apporter beaucoup de force à l'être humain. Et quel joli message...tellement vrai...

J'ai aimé cette ambiance hivernale dans les montagnes, et cette ambiance de saisonniers qui vivent tous ensemble. Apprendre à vivre avec les humeurs de chacun dans un lieu assez réduit. Des humeurs changeantes avec des hauts et des bas. Un univers qui peut être une bonne école de la vie. 

L'écriture est superbe, chaque mot est transpercé par beaucoup d'émotions. On ressent toute l'humanité qui défile à travers les pages de ce roman. C'est à la fois doux, ça fait un bien fou, et à la fois fort comme un combat sur la vie. 

"Tu sais, c'est normal d'avoir mal. De se sentir vide. 
On a mal jusqu'à la guérison."


Ne passez pas à côté de ce magnifique roman 
aux messages remplis d'espoir, de guérison, d'humanité.
Coup de coeur !



Merci aux Editions Albin Michel pour cette lecture

jeudi 15 juillet 2021

Le plus beau des mensonges

 


Synopsis

En 1968, Donald Wolfe arrive seul à New York pour se lancer dans une brillante carrière d'avocat. Idéaliste, ambitieux, il rencontre la resplendissante Lillian et l'épouse rapidement. Trop rapidement sans doute, car la jeune femme ne tarde pas à révéler sa vraie personnalité, beaucoup moins séduisante...

Bientôt leur mariage s'effondre et Lillian, qui vient de mettre au monde une petite fille, a bien l'intention de l'emmener avec elle.

Déterminé à s'y opposer, Donald va tout faire pour garder l'être qu'il aime le plus au monde près de lui, quitte à changer radicalement de vie et à s'aventurer aux frontières de la légalité...

1968, Donald Wolfe est jeune diplômé d'une faculté de droit et il arrive à New-York. Un jeune homme ambitieux, idéaliste, et séduisant. New-York l'ébloui, lui qui arrive d'une petite ville du Midwest. Il est engagé dans un cabinet d'avocats réputé et rapidement il parcourt le monde, en voyages d'affaires. 

Il rencontre Lillian à New-York, une jeune femme qui possède un charme fou. Le coup de foudre, et très rapidement le mariage. 

Il est empli de gratitude envers tout ça. Un travail qui lui plaît, qui l'emmène au bout du monde, revenir le soir vers la plus merveilleuses des épouses, dans le plus joli foyer qu'on pouvait imaginer. Humblement, Donald se demande s'il mérite tout cela et il espérait que oui.

Rrapidement aussi, Lillian se montre sous un nouveau jour. La jeune femme est attirée par l'argent, le luxe et surtout la célébrité. 

Donald ne supporte pas la vie luxueuse et exubérante de sa jeune épouse, quant à Lilliane elle ne supporte pas la vie ordinaire de Donald, elle veut du luxe, des paillettes et surtout la célébrité. 

Tout aussi rapidement, alors que leur mariage bat déjà de l'aile, Lillian apprend à Donald qu'elle est enceinte. Leur séparation, pourtant, a déjà été évoquée entre eux. 

Déjà séparés, l'enfant nait. Une petite fille que Lillian a prénommée Bettina sans demander l'avis de Donald, mais elle l'a surnomme déjà Tina ou bien Cookie (surnom souvent repris par les journalistes). La jeune femme ne tarde pas à se remarier avec un homme beaucoup plus vieux qu'elle, producteur de disques. 

Quant à Donald, il n'a pas le droit de garde de son bébé. Il ne peut voir son bébé que lorsque sa nurse l'emmène dans son landau au parc. Rapidement, il noue une amitié avec la nurse mexicaine. Celle-ci délie facilement sa langue car elle sent que Donald est un homme bon et elle ne peut supporter la vie de ce bébé avec une mère toujours absente. Elle lui explique alors la vie de la petite Cookie auprès de sa mère.

Donald apprend que la petite Cookie n'est que rarement en présence de sa mère, qu'elle l'emmène parfois à des fêtes pour l'éxiber jusque tardivement dans la nuit, et la laisse parfois plusieurs jours à la nurse sans revenir à la maison. 

Donald vit à l'opposé de cette vie exubérante et surtout, il ne veut pas que sa fille grandisse aux côtés de cette mère absente et extravertie. Il ne souhaite pas qu'elle grandisse dans les pas de sa mère, qu'elle ait elle aussi des paillettes à la place des yeux. Il veut pour l'enfant une vie meilleure, plus sereine. 

Entre temps, Lillian s'est déjà séparée de son producteur de musique pour s'être fiancée, à nouveau, avec un homme tout autant riche et célèbre. 

Lorsque Donald apprend par la nurse que Lillian a l'intention de quitter les Etats-Unis pour s'installer à l'étranger avec son nouveau fiancé et qu'elle compte emmener la petite Bettina avec elle, s'en prévenir Donald, celui-ci est pris de rage. Elle n'a pas le droit de le séparer de l'être qu'il aime le plus au monde. 

L'amour est venu quand son enfant lui a souri à l'âge de 4 mois, toutes les semaines depuis sa naissance il est venu en douce rendre visite à sa petite fille auprès de la nurse. Impossible pour lui de la voir s'envoler pour un autre pays, loin de lui, et surtout de savoir comment Lillian élèvera leur fille...
Il ne veut pas voir la petite Bettina livrée à elle-même, ça n'est pas la vie qu'il souhaite pour son enfant.

Cet homme de loi est prêt à tout pour garder l'être qu'il aime le plus au monde, quitte à changer radicalement de vie, quitte à s'aventurer aux frontières de la légalité.

Une histoire de famille.

Il y a bien longtemps que je n'avais pas lu un roman de Belva Plain. Je dois dire que j'ai passé un bon moment lecture avec une histoire de famille intéressante et qui fait poser beaucoup de questions.

Oui, l'autrice met en avant des réflexions intéressantes et il est bien difficile d'y répondre je dois dire. Une histoire émouvante sur les choix qui font le cours de nos vies, sur les secrets de famille, sur l'amour d'un père qu'il porte pour sa fille. Belva Plain dans ce roman met également en avant le mensonge, le mensonge dit par amour. Mais... peut-il être pardonné ce mensonge ? 

J'ai beaucoup aimé l'évolution de l'histoire, les choix faits par les personnages. Bien entendu, je ne vais pas pouvoir m'étendre sur ce sujet pour ne rien spoiler. Une histoire à la fois triste et à la fois pleine de vie et d'avenir.

Il y a un certain suspense qui plane dans cette lecture du fait que Donald, le père de famille, est prêt à tout pour que l'être qu'il aime le plus au monde reste auprès de lui, prêt à enfreindre la loi. On assiste aux décisions qu'il prend, et le suspense est présent tout au long du roman jusqu'au dénouement quant à l'évolution que ses choix vont apporter dans sa vie et dans la vie de sa petite fille. Enfreindre la loi fait de lui également un hors la loi, et le suspense est donc présent par ce biais. 

Les personnages sont intéressants, bien travaillés. On suit les émotions de chacun des personnages, leurs doutes, leurs secrets, leurs passions, leurs peurs. On se prend d'attache pour cet homme, ce père de famille, même s'il enfreint la loi. On arrive quelque part à comprendre les pensées de ce père de famille, à comprendre ses peurs et le fait qu'il veuille le meilleur pour son enfant. 
Le personnage de Lillian ne m'a pas charmée au contraire, une femme qui a bien caché son jeu, une mère de famille totalement absente pour son bébé. Mais une femme que l'on perçoit avec des secrets de famille, des blessures d'enfance qui l'ont justement peut-être un peu trop laissée dans le monde de l'enfance. On a cette sensation qu'elle n'a pas su grandir. Elle est éprise par le luxe et la célébrité, c'est son point essentiel. Son bébé, elle l'emmène dans des fêtes jusque tard dans la nuit simplement pour l'exhiber. On a cette sensation qu'elle même est encore une enfant par ses actes.

L'intrigue est intéressante à suivre, j'ai rapidement été captivée entre cette histoire de famille et ce suspense, comme une épée de Damoclès qui se trouve toujours au-dessus de la tête de Donald. 
J'ai par contre trouvé quelques longueurs (minimes mais présentes) qui auraient permis de réduire un peu le roman (480 pages). 

En tant que lectrice, j'ai eu du mal à juger ce père de famille. A t-il eu tort ou raison pour son enfant ? On peut le comprendre, face à ses peurs. Peut-on également juger cette mère de famille ? Difficile...

Rappelons également que l'histoire débute en 1968 et se poursuit jusque dans les années 1990. J'ai été surprise dans cette histoire lorsque dans les années 70, au moment de la séparation du couple Lillian et Donald, Donald n'ait pas de droit de garde, même alternée. Rien pourtant contre cet homme, simplement à l'époque, l'enfant a été entièrement confiée à sa mère sans un droit de visite pour son père. Un père qui ne pensait pas aimer autant ce bébé, son enfant, et qui, malgré son métier d'avocat, n'a pas su mettre de son côté certains atouts pour lui permettre un droit de garde ou de visite. 

Les décors sont très bien décrits, on a l'impression d'être présent dans les décors. On vogue entre New-York et une ferme en pleine campagne, remplie de fleurs, d'animaux... On y perçoit tout, les odeurs, les couchers de soleil... 

L'écriture est fluide, les émotions bien retranscrites. La narration est faite à la 3ème personne. 

Une histoire touchante qui apporte à réflexions sur les choix de vie, sur les mensonges, le repentir et le pardon.

lundi 12 juillet 2021

J'ai vu chanter un rossignol sous la lune

 



Synopsis

Colette est une jeune femme fragilisée par la vie, que ses deux meilleurs amis, Julien et Sonia, poussent à s’affranchir du passé. Tout en rêvant du grand amour, installée près de Paris dans la maison de ses parents qui lui tient à cœur, elle cède à leur enthousiasme.

Tess revient à La Rochelle qu’elle connaît bien pour faire le point sur sa vie et rencontre toute une galerie de personnes attachantes. Parmi elles, Paul, qui s’amuse tout de suite de sa fantaisie.

Ce roman à la musicalité sensible, empli d’émotions, d’hésitations et de rêves, raconte tout simplement la vie.
Vendredi 13 avril, Colette reçoit Julien et Sonia chez elle. Dans cette maison qu'elle affectionne tout particulièrement, près de Paris, la maison de ses parents. Colette a 28 ans, fragilisée par la vie, elle a traversé des épreuves encore difficiles à surmonter. Heureusement pour l'aider à les surmonter, il y a à ses côtés ses deux meilleurs amis, Julien et Sonia. Ils connaissent sa peine et sa douleur. 

Colette cherche l'amour. Julien et Sonia l'ont donc poussée à s'inscrire sur un site de rencontres. Mais ce que ses amis ont pris pour un jeu est très sérieux pour Colette. Elle souhaite rencontrer quelqu'un oui, mais quelqu'un qui la comprenne, quelqu'un qui l'aime pour ses failles et ses lumières. Colette plaît aux hommes, mais elle se met bien souvent trop de pression et renvoie toute cette pression sur les hommes qu'elle rencontre. En réfléchissant bien et grâce à ses deux amis, Colette comprend qu'elle idéalise son père, et surtout le couple qu'avaient formé ses parents. Un couple amoureux et fusionnel, sans jamais perdre un gramme d'intensité. 

De rencontres en rencontres via écrans interposés, Antoine sort du lot. 

Le même jour, à La Rochelle, Tess pourrait rester des heures à regarder la mer sans s'en lasser une minute. Venir se ressourcer ici, dans cette ville, dans cet hôtel, est certainement la meilleure décision qu'elle ait prise ces derniers temps. L'océan a cette capacité à l'apaiser d'un seul regard. Elle n'a emporté que peu d'effets personnels pour ce séjour en bord de mer. Quelques vêtements ; des livres, ses préférés, ses CD adorés et le lecteur portable qui va avec. 
Cette ville, La Rochelle, elle l'a connaît bien. C'est sa base, son socle. L'air marin, l'iode, la marée, un orgasme olfactif à chacune de ses arrivées. L'hôtel Les Brises marines, elle en est tombée dingue depuis qu'elle a lu un roman de Madeleine Chapsal dans lequel il était question de cet hôtel qui abritait des rendez-vous amoureux. 
Aux petits déjeuners en terrasse, elle y croise les mêmes personnes. De curieuses rencontres, et puis Paul. Paul qui trouve en cette femme la même fantaisie que le prénom qu'elle porte. 

Dans la tête de Tess, une petite voix qui lui chante du Reggiani ou du Goldman, une petite voix qui la pousse à penser qu'elle a peut-être trop sacrifié. 

"J'ai attrapé un coup de soleil
Un coup d'amour, un coup d'je t'aime
J'sais pas comment, il faut qu'j'me rappelle"...
- Richard Cocciante, "Le Coup de soleil".

Quel joli moment lecture !

Une très belle découverte avec le premier roman d'Emmanuelle Puche-Artero. Un moment à la fois enchanteur, à la fois tendre, à la fois drôle, à la fois touchant.

Un roman rempli d'émotions et drôle à la fois. Une histoire touchante, celle de deux femmes, deux destins. Deux femmes en quête d'amour. Petit à petit, grâce à une alternance de chapitre mettant en avant Colette ou Tess, on découvrira leur passé, leur parcours, leur évolution, leur futur. Et l'histoire de ces deux femmes saura vous surprendre.

J'ai été touchée par les personnages de Colette et de Tess. Il y a un côté fragile en elle, on le découvrira au fil des pages. Elles sont à la fois touchantes, mais il y a beaucoup d'humour également en ces deux femmes. 
Côté personnages secondaires, j'ai un gros coup de coeur pour le personnage de Julien !! (l'ami de Colette) Ce personnage vous fera rire du début à la fin, mais il y également en lui beaucoup de tendresse notamment dans les petits surnoms qu'il donne à Colette. 

Notons également de très beaux décors entre le côté parisien où vit Colette et surtout où l'on imagine la maison familiale qui a tant marqué, par les moments vécus et les souvenirs qu'elle contient désormais. Et de beaux décors à La Rochelle, ville natale de l'autrice, où l'on perçoit les images et odeurs. Le décor de ce petit hôtel "Les brises marines" donne vraiment envie d'y être transporté.

La plume est très belle, douce, sensible. On a du mal à lâcher le roman. Emmanuelle Puche-Artero aborde ici des thèmes sociaux très forts et actuels dont je ne peux rien dévoiler car tout reste dans la découverte du roman. Justement l'un des thèmes abordés viendra vous surprendre lors du dénouement du roman. 
Le choix de l'alternance des chapitres est un très beau choix dans ce roman aux destins croisés. Une plume qui sait allier la tendresse à l'humour. C'est un vrai régal. 

J'ai adoré les débuts de chapitres qui commencent tous par les paroles d'une chanson, aussi bien du Michel Legrand avec "Les moulins de mon coeur", que du Zazie avec "Speed", ou encore du Jean-Louis Aubert "Parle-moi". 
Moi qui suis une très grande passionnée de musique, j'ai adoré le fait que la musique soit présente tout au long du roman. Et en effet, un rossignol chante sous la lune. 

Ne passez pas à côté de ce roman poétique, mêlant amour, humour, et émotions. Une belle histoire sur la vie.


Merci aux Editions Prisma pour cette lecture