mardi 18 février 2025

La petite voleuse de la Tour Eiffel

 



1904, Paris, la IIIe République est en place. 

Juliette est une experte en déguisement et même si elle est toute jeune encore, elle est une redoutable pickpocket armée d'une solide expérience. Son lieu préféré pour user de son talent : le parvis de la Tour Eiffel. Et cela, toujours à la même heure, lorsqu'un coup de canon est donné pour sonner midi. 

Mais Juliette est une pickpocket hors norme. C'est une pickpocket au grand coeur, car ce qu'elle vole elle ne le garde pas pour elle. Elle offre à un orphelinat ses différents larcins, sans jamais se faire connaître.

Un jour, le canon sonne midi depuis la Tour Eiffel, et Juliette vole une sacoche. Une sacoche au symbole des francs-maçons. Elle dérobe également un portefeuille contenant une lettre qui annonce un suicide.

Avec cette mallette, elle ignore qu'elle vient de mettre la main sur des documents susceptibles d'ébranler la IIIe République et que certains sont prêts à tout pour la récupérer. 

Concernant la lettre, elle décide de sauver le signataire mais elle est loin de se douter des suites qui l'attendent. 
Inspirée de faits réels.

Je ne lis pas souvent de bande dessinée, mais celle-ci m'a attirée l'œil de par sa couverture et son époque. 

Une BD très sympathique à découvrir avec une époque que j'aime beaucoup en effet, début du XXe siècle. Cette BD est inspirée de faits réels, en l'occurrence l'affaire des fiches. Un scandale politique de 1904, une opération de fichage politique et religieux mise en place dans l'armée française. Je ne connaissais pas plus que ça ce fait historique et cette bande dessinée m'a permis d'en connaître plus sur cet événement. 

J'ai beaucoup aimé le graphisme de David Ratte, très représentatif de l'époque de par les décors ou encore par la coloration des planches, un brin sépia par moment.

L'intrigue est agréable, on a du fait historique, de la romance, des intrigues, et tout ça se mélange parfaitement. L'intrigue est présentée en plusieurs actes, comme une pièce de théâtre. 

Dans cette même collection, on retrouve un autre opus écrit et illustré par les mêmes auteurs. Mais rien à voir entre elles, on peut les lire indépendamment. L'autre intrigue se déroule en 1905. 

Pour conclure, je dirais "L'amour est un bouquet de violettes..."
Vous comprendrez à la lecture de cette bande dessinée, 
pourquoi je fais référence à cette chanson de Luis Mariano. 






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