lundi 24 novembre 2025

Sept jours en Ecosse

 


Lorsqu'une lettre qu'elle s'est écrite lorsqu'elle était enfant devient un déclic, elle ne peut plus décevoir la Petite Marie qu'elle était ni ses rêves d'aventure. 

Marie est mariée à Guillaume qu'elle a connu au lycée. Il a été son premier. Cela fait 10 ans qu'ils sont mariés, et deux enfants plus tard leur idylle fait place à une routine pesante. 

Guillaume est à ce jour un père et un mari absent, trop accaparé par son travail. Marie, elle croule sous la charge mentale de gérer le foyer toute seule tout en s'ennuyant dans un emploi bien loin de ses rêves de jeunesse : celui de devenir photographe.

Lorsqu'elle trouve au grenier une lettre écrite de sa main lorsqu'elle était enfant, adressée à elle-même lorsqu'elle serait adulte, le déclic se fait alors : que sa vie ne la rend pas heureuse. 

Sur un coup de tête, elle décide de s'échapper 7 jours en Ecosse, pays qu'elle a toujours voulu découvrir depuis sa correspondance avec une Ecossaise lorsqu'elles étaient enfants. Derrière elle, elle laisse mari et enfants. Enfants aux soins de sa soeur et son amie et voisine, car elle sait bien que ça n'est pas Guillaume, leur père, qui va gérer leur quotidien. Il est bien trop accaparé par son travail pour se soucier de leur vie de famille. 

Marie découvre alors les étendues sauvages des Highlands qui lui permettront de renouer avec ses premières amours et peut-être se retrouver elle-même en chemin ? 
Ce roman fait un bien fou !

La redécouverte de soi sans penser à autre chose. Qui n'a jamais rêvé de ça.

C'est ce que nous propose l'autrice, avec ce personnage si attachant de Marie. Une femme qui va droit vers le burn-out entre un métier qui ne lui plaît pas et une vie de famille qu'elle ne supporte plus. 

L'autrice nous fait remonter le temps grâce à une lettre retrouvée dans un grenier, vous savez ces lettres écrites lorsqu'on est enfant à ce moi adulte. C'est ce qu'à retrouver cette femme, Marie. Et c'est ce qui a été le déclic pour oser enfin se retrouver. Car oui, il faut pouvoir oser pour s'octroyer ce moment pour soi. 

Quoi de mieux que de choisir les terres sauvages de l'Ecosse. On a envie d'y être ! Marie qui a tant souhaité devenir photographe étant enfant, en a plein les yeux des superbes décors qui se plantent devant elle. Elle va y croiser également des personnes chaleureuses qui ne manqueront de lui apporter beaucoup dans sa quête de soi. 

Le côté psychologique sur la quête de soi, le questionnement sur sa vie, est bien amené et bien exploité. Explorer ses motivations profondes et faire ce qu'il faut pour ne pas finir en burn out. 

L'écriture est belle, bienveillante. On ressent les sensations de Marie, on a envie qu'elle prenne enfin son envol car jusqu'à maintenant, elle l'a réalisé elle-même, elle n'a jamais réussi à s'épanouie pleinement. 

L'humour est présent aussi, entre des situations cocasses qui l'attendent en Ecosse mais aussi le quotidien en France entre Guillaume et son travail, et leur deux enfants sans Marie présente pour pouvoir assumer la vie de tous les jours. Pour rappel, Marie a confié ses deux enfants à la gestion de sa voisine/meilleure amie et sa soeur. Mais je vous laisse imaginer ce qui peut se produire lorsque rien ne se passe comme il faut. 

L'automne est bien présent grâce aux mots de Melissa Bellevigne dans ces pleines étendues d'Ecosse. Et quel meilleur cadre pour tenter de se reconnecter à soi-même !

Une introspection dont on ressort avec le coeur chaud. 
Je n'ai qu'une envie, visiter l'Ecosse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de votre passage sur le blog !