Tout débute par un mariage, Olga Torri devient l'épouse de Luigi Zaini, jeune veuf et père de deux enfants. Luigi est un homme rempli de bonté et il a un rêve : une chocolaterie milanaise.
Cuves, mélangeurs, machines à refroidir, tables d'emballages, l'entreprise Zaini se construit et s'agrandit petit à petit. Une entreprise familiale où les ouvrières milanaises font très vite partie de la famille. Elles sont nombreuses à venir travailler à la chocolaterie, on les appelle les "tuse" en milanais, les "filles", qui avec leurs mains froides ne font pas fondre le chocolat.
Mais lorsque Luigi meurt prématurément, juste avant la Seconde Guerre mondiale, Olga devient celle qui va devoir diriger l'entreprise. Elle fait preuve de courage avec la montée du fascisme, la guerre qui arrive, le rationnement, les bombes.
Et elle va avoir besoin de ses ouvrières pour l'aider à garder tant bien que mal la chocolaterie.
Connaissez-vous les chocolats Zaini ?
La famille Zaini est une famille partie de rien et avec Les filles de la chocolaterie on assiste à la saga du couple Zaini et de leurs ouvrières à l'origine du chocolat Zaini, à travers le XXe siècle.
Avec ce roman, on plonge dans l'Italie de 1924 jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et au-delà. Une Italie qui doit faire face à la montée du fascisme et à l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale.
J'ai aimé découvrir cette famille Italienne et découvrir cette chocolaterie, ses débuts et les obstacles auxquels elle a du faire face au fil de l'eau. On ressent bien le côté historique milanais de l'entre-deux-guerres puis de la Seconde Guerre mondiale et la tourmente des Italiens dans leur quotidien. J'ai trouvé l'ambiance de cette époque assez bien travaillée d'ailleurs.
Le parfum du chocolat est quant à lui enivrant et les personnages attachants. On sent qu'entre les patrons et les ouvrières de cette entreprise, il y a bien un esprit familial. L'autrice s'est inspirée de faits réels autour de cette famille Zaini.
Je dois dire également qu'il y a un "mais" à cette lecture. Car oui, j'y ai trouvé des longueurs où en somme il ne se passe pas forcément des événements importants. Malgré ce "mais" et malgré ce ressenti, cela n'a pas forcément gâché ma lecture car je me suis sentie bien au coeur de cette famille et de ses ouvrières autour.
Au fil de l'eau, on assiste à des bouleversements politiques, parfois plus intimes au coeur des familles milanaises et des protagonistes de l'histoire. On constate aussi tous les sacrifices qu'Olga a fait pour faire durer le rêve de son défunt mari : la chocolaterie. Et les sacrifices des ouvrières qui ont été à ses côtés.
Donc oui, des moments un peu vides durant cette lecture et je sais que certains n'ont pas été emballés par ce roman à cause de cela, mais pour ma part cela n'a rien gâché à ma lecture ni à cette jolie découverte autour de la famille Zaini, au courage de cette femme, Olga, et des filles de la chocolaterie. J'ai passé un agréable moment, et je ne peux que conseiller de se faire son propre avis.
Une fresque familiale que j'ai aimé découvrir.
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