La nuit du 14 au 15 avril 1912, le Titanic sombre lors de son voyage inaugural. Un passager descend dans sa cabine de 1ère classe, revêt un smoking et remonte sur le pont. Au lieu de chercher à sauver sa peau, il allume un cigare et attend la mort.
1916, dans les tranchées du mont Fumo, en Lombardie, se joue une bataille décisive.
Deux hommes, l'un est prisonnier, soldat italien, et il sera fusillé à l'aube à moins qu'il ne révèle son nom et son grade.
L'autre est médecin autrichien. A la demande de ses supérieurs, il n'a qu'une nuit pour convaincre le soldat italien de parler.
Mais le prisonnier veut diriger l'interrogatoire.
Sa vie décrète t-il, tien à trois questions.
Qui est Guzman ?
Qui suis-je ?
Et qui était l'homme qui fumait sur le Titanic ?
Démarre alors un huis-clos entre ces deux ennemis où se noue une alliance étrange autour d'un mystère qui a traversé le temps et su défier la mort.
Différent des thrillers de l'auteur.
Auteur bien connu pour ses thrillers, j'avais adoré ma lecture avec Le chuchoteur. Ici, Donato Carrisi change de registre et signe un roman plutôt poétique sur l'art de raconter et d'écouter.
Un huis-clos particulier. J'ai trouvé l'histoire intéressante mais, en effet, particulière. Mais c'est tellement bien raconté qu'on se laisse prendre d'autant plus que le roman est court et se lit rapidement. Le plaisir de raconter est le vif du sujet de ce roman.
Même si l'on obtient une réponse aux fameuses 3 questions énoncées par le prisonnier, on referme ce livre avec une certaine frustration tout de même bien que ma lecture fût agréable.
La plume de l'auteur est très belle aussi pour raconter ce genre d'histoire, mais je l'avoue, j'ai une large préférence pour le polar et je fais référence à ma lecture de Le chuchoteur (thriller que j'avais adoré). Cette jolie plume nous donne l'impression d'être aux côtés de ce médecin de guerre qui écoute les aventures de cet homme prisonnier.
Bien qu'il ne restera pas parmi mes préférés de l'auteur, dont j'ai beaucoup encore à découvrir d'ailleurs,
il n'en reste pas moins que ce roman est une découverte agréable.
Carrisi est un auteur que j’aime énormément, même si certains de ses livres sont moins bons que « Le chuchoteur ».
RépondreSupprimerMalgré tes réserves, tu as fait en sorte que le positif l’emporte. Je le mets sur ma liste à lire et te remercie de me faire découvrir ce titre.