lundi 25 juillet 2016

Le meurtre de Roger Ackroyd




Auteur : Agatha Christie
Traducteur : Françoise JAMOUL
 
Editeur : Editions du Masque
Collection : Masque Christie
Enquête policière - Hercule Poirot - Littérature anglaise
Pages : 191
Parution : Septembre 2001 










Synopsis :

Cela fait tout juste un an que le mari de Mrs Ferrars est mort. D'une gastrite aiguë. Enfin, c'est ce qu'il semble. Après tout, les symptômes de l'empoisonnement par l'arsenic sont presque les mêmes... Hier, Mrs Ferrars est morte à son tour. Une trop forte dose de véronal. Suicide ? Allons donc ! Elle était encore jeune et très riche... Et puis, aujourd'hui, Mr Ackroyd a été assassiné. Cette fois, le doute n'est pas permis. Mais pourquoi ? Bien sûr, Mrs Ferrars et Mr Ackroyd paraissaient fort bien s'entendre. Surtout depuis la mort du mari. Mais de là à dire... Non, ce n'est pas possible... En tout cas, ce n'est pas si simple...
King's Abbot, petite bourgade anglaise typique.

Notre cher Hercule Poirot a pris sa retraite et s’est installé dans la campagne britannique, à King’s Abbot, occupant une demeure ce nommant Les Mélèzes, maison voisine du Docteur Sheppard qui vit avec sa sœur, vieille fille et extrêmement bavarde.
 
Mrs Ferrars, bien connue du village et occupant un très grand domaine, vient d’être retrouvée morte. Cette femme était l’épouse d’un homme qui buvait beaucoup trop et mort dans des conditions suspectes il y a tout juste un an. Le Docteur Sheppard est appelé auprès de Mrs Ferrars. Il pense dans un premier temps, peut-être, à un suicide…
 
Le Docteur Sheppard est par la suite invité à dîner chez Roger Ackroyd, riche industriel qui possède le 2ème plus grand domaine de King’s Abbot.
 
Au cours du dîner, Roger Ackroyd lui apprend que Mrs Ferrars lui a révélé un secret la concernant et concernant la mort de son défunt mari. Une mort restée complexe car impossible de déterminer les raisons de la mort qui pouvait très bien être les suites d'une maladie comme un empoisonnement. Mais ce n'était pas tout, elle était surtout victime d'un maître-chanteur. Mrs Ferrars ne voulait cependant pas révéler à voix haute le nom de ce maître-chanteur. Voilà déjà un problème énigmatique.
 
Après avoir dîner, le maître d’hôtel remet à Roger Ackroyd une lettre. Lettre portant l’écriture de Mrs Ferrars. Roger Ackroyd demande à être seul. Le Docteur Sheppard se retire donc pour partir, et rentre chez lui.
 
Mais en pleine nuit, le Docteur Sheppard reçoit un appel téléphonique. L’homme au bout du fil lui signale qu’il est le maître d’hôtel de Roger Ackroyd et lui dit que Roger Ackroyd a été assassiné.
 
Sheppard retourne donc au domaine de Roger Ackroyd. Celui-ci s’était enfermé dans son bureau pour lire son courrier. Sheppard demande au maître d’hôtel d’enfoncer la porte. Ils découvrent Roger Ackroyd poignardé à la nuque.
 
La police est appelée au domaine de Roger Ackroyd. L’enquête débute. Les personnes présentes, l’entourage, etc, chacun est interrogé. Le Docteur Sheppard va révéler aux inspecteurs que sur le chemin du domaine, cette nuit, il a croisé un homme qui, certainement, devait être un vagabond. Voici un suspect de plus pour la police. Mais la police vient à soupçonner plus particulièrement Ralph Paton qui n’est autre que le fils de la 1ère épouse de Roger Ackroyd. Celui-ci reste introuvable. Ralph Paton devait épouser la nièce de Roger Ackroyd, Flora.
 
L’enquête piétine. La sœur du Docteur Sheppard ne peut s’empêcher de demander quelques révélations à son frère, elle qui est si bavarde et si commère. Vient alors à l’esprit de Caroline Sheppard, sœur du médecin, de demander conseil à son voisin qui n’est autre qu’Hercule Poirot. Et pourquoi pas lui demander de prendre l’affaire en main.
 
Poirot qui pensait avoir trouvé une paix royale dans cette petite bourgade anglaise…voilà qu’il accepte la proposition de Caroline Sheppard.
 
C’est alors que Poirot va avoir besoin des confidences du Docteur Sheppard qui connaît bien tout ce petit monde. Il devient donc le bras droit de Poirot dans cette enquête. Et Caroline, elle, divulgue tous les commérages du village qui pourront peut-être aider Poirot dans son enquête.
 
Petit à petit Poirot va donc progresser dans le dénouement de cette affaire.

Une lecture très british...
 
Agatha Christie, reine du crime, et ses nombreux ouvrages dont il m’en reste un bon nombre à lire et à découvrir...

Celui-ci est l’un des premiers succès d’Agatha Christie et j’ai passé un bon moment lecture.
 
On retrouve ici du polar classique qui se lit facilement et rapidement. La reine du crime a ce don de nous surprendre à chaque fois. Une énigme où le lecteur vient à émettre bons nombres d’hypothèses pour en arriver à une fin plus que surprenante.
 
Les fausses pistes parmi les nombreux personnages de cette histoire viennent pimenter la lecture et on en vient à douter de chacun des personnages…
 
Nombreux personnages oui, une belle galerie de portraits comme sait le faire Agatha Christie.
 
Ici pas de Miss Marple mais un inspecteur Poirot en retraite dans sa petite bourgade où il se repose. Malheureusement, les meurtres le poursuivent. Un inspecteur Poirot avec toujours autant "d’arrogance" et de facilité de déduction, qui l’aideront bien sûr pour mener à bien cette enquête.
 
Dans ce récit, le narrateur est un des acteurs du roman, en l’occurrence le Dr Sheppard, et il nous raconte ici toutes les aventures de cette enquête.
 
J’ai beaucoup aimé le soin qu’Agatha Christie apporte à l’histoire en décrivant cette magnifique campagne anglaise. C’est très agréable, on visualise bien les décors. King's Abbot qui pourtant est une commune fictive de la campagne britannique...
 
Et un Agatha Christie de plus dans ma longue
liste à lire des polars de la reine du crime.


7 commentaires:

  1. J'ai honte mais je n'ai encore jamais lu cette auteure :/

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  2. Pas mal la fin hein ? ^^
    J'ai beaucoup aimé celui ci même si ce n'est pas mon préféré de l'auteur !

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  3. C'est le premier roman d'Agatha Christie que j'ai lu :)

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  4. Aah ah, cette fin ! Un des rares de l'auteur dont je me souviens très bien d'ailleurs.

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    1. Et puis il y en a tellement aussi ! ;-) C'est vrai que moi aussi je me souviens plus de certains que d'autres.

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  5. Un universitaire a démontré que le coupable d'Agatha ne pouvait pas être le vrai coupable.

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Merci de votre passage sur le blog !