jeudi 8 juillet 2010

La commissaire n'aime point les vers





Auteur : Georges Flipo

Editeur : La Table Ronde
Collection : Hors Collection
Polar - Suspense - Drame - Enquête - Poésie - Humour -
Pages : 304
Parution : 4 février 2010




 
 
 
 
 
 
 
4ème de couverture :


La commissaire Viviane Lancier n'est pas du genre poète, mais la voici condamnée à se passionner pour Baudelaire : un sonnet torride dont il serait l'auteur se transforme en serial killer, envoyant à la morgue ceux qui s'y intéressent. Flanquée de son ingénu lieutenant, Viviane Lancier plonge dans une enquête où semblent la narguer les morts, les survivants et même les revenants.

 
Viviane Lancier dirige une brigade à la 3è DPJ de Paris et a donc toute une équipe d’hommes sous ses ordres. Dans cette équipe, arrive un jeune lieutenant, le lieutenant Augustin Monot.
 
Pour elle et son équipe, une affaire un peu étrange à résoudre. Un SDF a été retrouvé mort, agressé Quai Conti par un homme voulant lui voler sa besace. Le SDF ne voulant pas lâcher, l’homme s’est acharné sur lui jusqu’à le tuer. Mais pourquoi voler le sac d’un SDF ?
Fait étrange, le SDF ressemble comme 2 gouttes d’eau à Victor Hugo (c’était d’ailleurs son surnom), et au moment de son agression, il se dirigeait vers l’Académie Française pour remettre un sonnet jamais paru encore. L’auteur de ce sonnet serait Charles Baudelaire. Comment est-il possible qu'un sonnet de Baudelaire soit resté cacher si longtemps ?

Notre commissaire Viviane Lancier n’est pas du tout une littéraire, au contraire de son lieutenant, Augustin Monot qui s’intéresse de près à la littérature. Cette affaire tient donc à cœur de notre jeune lieutenant. L’histoire de ce sonnet intrigue, il va faire parler de lui, et faire couler beaucoup d’encre.
 
La 1ère question étant : est-ce qu’il s’agit là réellement d’un sonnet écrit par Baudelaire ? Et auquel cas, pourquoi était-il en la possession de cet homme sans domicile fixe ?
Puis ce sonnet fait retranscrire des blasphèmes, il parle aussi de la religion… Alors les journaux s'emparent de plus en plus de cette affaire.
 
L’affaire se corse lorsque Viviane Lancier et Augustin Monot s’aperçoivent que ce sonnet apporte le malheur à tous ceux qui s’en approche de trop près. Enfin le malheur….. la mort plutôt. Les cadavres tombent les uns après les autres.
Je vous laisserai découvrir la suite de l’enquête menée par Lancier et Monot, qui devront résoudre cette mystérieuse affaire de sonnet Baudelairien. Une enquête qui paraissait peu intéressante, au départ, aux yeux de Viviane Lancier, mais qui au fil du temps s’avérera plus délicate à résoudre qu’elle n’y pensait. 



Wha, voilà un polar qui mêle intrigue, humour…
 
Ecrit habilement, avec une qualité d’écriture.
 
Concernant l’enquête, elle est originale, bien menée, et les rebondissements sont présents. On est vite mis dans l’ambiance. Mais ce que j'ai aimé le plus peut-être, ce sont les personnages agrémentés de cette touche d’humour que l’auteur manie royalement au niveau des personnages en question.
 
Viviane Lancier, dirige sa brigade d’hommes avec poigne. C’est une femme qui fait régime sur régime, qu’ils soient dissociés ou non, tous foirent, comme sa vie actuelle. Et sa situation actuelle et ses régimes ne la mettent pas de bonne humeur, il ne faut pas trop chercher et titiller notre commissaire Lancier. C'est le côté fraîcheur et humour du polar.
 
L’arrivée de Monot dans la Brigade ne va pas trop lui plaire, hormis que c’est un jeune homme séduisant. Mais ce jeune lieutenant parfois un peu naïf est un gaffeur, il accumule les bourdes. Un exemple : il va même jusqu’à réécrire certaines dépositions de témoins pour en améliorer le style. Faut le faire non !!!!
 
Alors croyez-moi, ces deux là vont faire la paire pour que l’on passe un agréable moment lecture en leur compagnie. On prend très rapidement connaissance de ces deux personnages principaux, dès les premières pages de ce livre, et c’est très plaisant.
 
Alors certes c’est un polar, très bien mené comme je l’ai dis, et intéressant aussi car il nous montre une part de vérité quant à  la presse ; mais l’humour présent au fil des pages nous offre une ambiance peu banale et très agréable dans cette lecture.
 
Pour terminer, je compte bien retrouver notre duo Lancier – Monot dans leur seconde enquête.


Livre lu et chroniqué sur mon ancien blog en Juillet 2010.

5 commentaires:

  1. Seconde enquête, et n on deuxième, car i l semble que l'auteur ait arrêté, dommage.

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    1. Ah mince je pensais que la série comptait plus de volumes... merci pour l'info. Dommage.

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  2. Seulement deux, oui. Mais l'auteur a écrit d'autres livres intéressants.

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  3. Quelle imagination pour le titre! J'adhère!!

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  4. Bonjour, personnellement, j'avais rencontre à un salon du livre en province et je lui avais dit que je préférais ses nouvelles à ses deux romans dans lesquels Viviane Lancier avec ses problèmes de poids m'avait paru insupportable. Bonne fin d'après-midi.

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