La femme de ménage

 

La connaissance de Millie est à faire. Cette jeune femme est parvenue à se faire embaucher comme femme de ménage dans une riche famille new-yorkaise, la famille Winchester. Elle y fait le ménage, la cuisine, et elle récupère la fille de la famille à l'école en fin de journée. 

Pour Millie, avoir trouvé cet emploi lui apparaît comme une chance. Avec son passé qu'elle doit traîner derrière elle, et qu'elle préfère taire, il n'est pas évident de trouver un emploi. Mme Winchester ne lui a pas demandé de références, tant mieux se dit Millie.

Le soir, Millie se voit occuper une chambre, celle qu'on lui a attribuée au grenier. 

Pour elle, c'est l'occasion de repartir de zéro. Se faire une nouvelle vie. 

Mais ça c'était avant. Avant que sa patronne ne se révèle instable et toxique. Il y a aussi une rumeur que Millie a découvert et qui court dans le quartier, comme quoi Mme Winchester aurait tenté de noyer sa fille quelques années auparavant. 

Heureusement, la bienveillance de Mr Winchester, permet à Millie de supporter les frasques de sa patronne. Mais le malaise va s'accroître lorsqu'elle va découvrir que sa chambre ne ferme que de l'extérieur...

J'en ressors conquise !

On ne présente plus ce thriller psychologique, thriller domestique, de la trilogie écrite par Freida McFadden.

Il a su me tenir en haleine tout au long de ma lecture mais je dois dire que la 1ère partie du roman m'a quelque peu déroutée dans le sens où j'ai trouvé ce début de lecture très soft pour un thriller et je me suis posé la question où était le côté thriller. Mais lorsque je suis passé à la 2ème partie du roman, mon coeur s'est enflammé pour le côté thriller psychologique et j'ai eu bien du mal à lâcher ma lecture. 

J'ai beaucoup aimé l'intrigue, ses rebondissements même si on les sent venir, et puis j'ai beaucoup apprécié les dialogues. L'évolution est assez haletante et le côté addictif est vite mis en place. Le côté psychologique est bien en place et très intéressant autour des rebondissements que nous offre l'autrice.

Même si on voit venir certaines choses, l'autrice arrive par contre à d'autres moments à nous faire douter sur les personnages, sur les événements identifiés. Notre cerveau bouillonne tout au long du roman.

Un thriller psychologique facile à lire, et bien ficelé jusqu'à un final qui vous retournera en un rien de temps. Un plot twist qui donne envie de se plonger direct dans le tome 2.

Affaire à suivre...

Une soupe à la grenade

 

Trois soeurs ayant fui l'Iran au moment de la révolution trouvent refuge dans un petit village pluvieux d'Irlande. Elles s'installent et ouvrent le Babylon café où d'ensorcelantes effluves émanent du café jusque dans les rues du village de Ballinacroagh. Des senteurs de cardamone, de miel, d'amandes grillées, de nigelle, émanent du café, et tout cela bouleverse la tranquillité de petit village irlandais.

Elles espèrent enfin trouver le bonheur et la sérénité, mais dans ce petit village irlandais, certains habitants les ont accueillies les bras ouverts, succombant au charme délicat et parfumé de la cuisine persane que les trois soeurs cuisinent, d'autres habitants ne veulent pas d'elles au village mais c'est sans compter que leur cuisine fait germer d'étranges graines chez ceux qui la goûtent. 

Quelle jolie rencontre avec ce roman !

J'ai adoré ce mélange de cultures, entre ces trois soeurs ayant fui l'Iran au moment de la révolution iranienne. 

A l'image de cette superbe couverture, l'histoire est tout autant colorée et pleine de saveurs. Alors que fuient ces trois femmes, ces trois soeurs ? On le découvre petit à petit grâce à des flashbacks qui nous permettent de remonter le temps avant leur fuite et découvrir leur vie en Iran. Une fuite difficile, fuyant l'insécurité de la fin du régime du Shah. Insécurité d'être une femme. 

Ces flashbacks sur la vie de ces trois soeurs avant leur fuite, leur vie en Iran, nous fait comprendre ce qu'est d'être une femme en Iran.

Ce mélange entre passé et présent est captivant. Ce mélange de cultures iranienne et irlandaise est savoureux. J'ai adoré l'histoire et n'avait aucune envie de ponctuer ma lecture. 

Chaque chapitre met en avant une recette iranienne qui vous met l'eau à la bouche et où l'on retrouve la recette détaillée entre chaque chapitre. 

On s'attache aux personnages des trois soeurs ainsi que d'autres habitants de ce village irlandais, d'autres nous sont plus exécrables.

On est pris par les émotions face à ce que ces trois femmes ont vécu en Iran, et on retrouve également une certaine chaleur grâce à leur cuisine et à ce qu'elles veulent transmettre de leur pays d'origine. Le partage, tout simplement.

On retrouve ici une partie de la vie de l'autrice qui s'est appuyée sur ce qu'elle a vécu elle-même.

Il existe un tome 2 et je me laisserai bien charmer par sa lecture. 

Je vous invite à découvrir la magie de la cuisine persane !

La langue des choses cachées

 

A la tombée du jour, un jeune guérisseur, héritier des mystérieux pouvoirs de sa mère, se rend dans un village reculé au chevet d'un enfant. Dans ce même village où sa mère était déjà venue exercer ses pouvoirs des années auparavant. 

Sa mère lui a toujours dit : "Ne laisse jamais de traces de ton passage". 

Il obéit toujours à sa mère.

Sauf cette nuit-là.

Court roman.

Un roman court qu'on lit d'une traite, où l'autrice raconte comment ce fils appelé dans un village reculé va réveiller de douloureux souvenirs. Un fils appelé à reprendre le rôle de sa mère, guérisseuse. 

Il va vivre une expérience initiatique, mais ici les blessures qui ont traversées les générations vont se rouvrir. 

J'avais adoré ma découverte de l'autrice faite avec le roman "Une bête au paradis" où ce roman m'a beaucoup marquée et il ne me quittera pas de sitôt. 

Ici, avec le roman "La langue des choses cachées", 2ème roman que je lis de l'autrice, j'ai pu reconnaître la plume magnifique de l'autrice. Elle a ce don d'utiliser des mots poétiques pour aborder des thèmes sombres. Ici la noirceur humaine. Parler du pire de la condition humaine, les non-dits aussi. 

Mais elle réussit également à planter un décor naturel envoutant. La nature tient toujours un rôle important, dans les 2 romans que j'ai pu lire de Cécile Coulon. 

Je dois par contre avouer que ce roman "La langue des choses cachées" m'a beaucoup moins transportée que le roman "Une bête au paradis". L'histoire ne m'a pas autant captivée que le précédent roman que j'ai lu, peut-être aussi parce qu'ici il est difficile de s'attacher aux personnages vu qu'il n'y a aucun personnage de nommé. J'entends par là que tout au long du roman aucun personnages n'a de prénom ni de nom. Il s'agit toujours "du fils", "de la mère", de "l'homme aux épaules rouges", et ainsi de suite tout au long du roman. Je n'ai donc réussi à m'attacher à aucun des personnages. 

Mais malgré le fait que l'histoire ne m'ait pas autant transportée que ce que j'espérais, ni autant transportée que le 1er roman que j'ai de l'autrice, je reste par contre admirative de la plume de l'autrice. On perçoit bien les maux qui rongent ces contrées reculées où le meilleur et le pire se font face. Et puis l'autrice soigne très bien les paysages qui tiennent une place importante. 

Un conte tragique.

Une bête au paradis, Cécile Coulon : ICI

Ma Reine

 

Shell, 12 ans. C'est l'été 1965, dans la vallée de l'Asse où il vit avec ses parents qui tiennent une station essence et où il y a peu de passages il faut le dire. 

L'école, Shell n'y va déjà plus. Sa soeur a 15 ans de plus que lui et ne vient leur rendre visite qu'une fois l'an. Des amis, Shell n'en a pas non plus, les plus proches vivent à 10 kms de la station essence. 

Ses parents n'arrêtent pas de lui rabâcher qu'il n'est qu'un gamin, et Shell ça l'énerve, il aimerait leur prouver qu'il est un homme.

Le jour où il comprend que ses parents veulent l'envoyer dans un établissement spécialisé, Shell se décide à leur montrer qu'il est un homme. Et pour Shell, être un homme ça veut dire partir à la guerre. Prouver qu'il peut se débrouiller tout seul. Alors il part, il fugue, mais elle se trouve où la guerre ? 

Il se retrouve sur un plateau, caché dans le maquis qui surplombe la station essence. Dans ce maquis, toujours pas de guerre en vue, mais il croise une fille...sa reine, la seule à qui il obéit...

Tel un conte. 

Je découvre la plume de Jean-Baptiste Andrea avec ce roman Ma Reine, qui est d'ailleurs son 1er roman. Un roman, tel un conte. Roman d'apprentissage avec des thèmes forts. La différence, est l'un de ces thèmes forts. 

C'est une ode à l'imaginaire, à la liberté, à la différence. L'innocence enfantine. Des jeux d'enfants dans un maquis...mais attention, les jeux d'enfants peuvent parfois être dangereux. 

Shell est le narrateur de ce court roman, on ressent justement l'innocence de l'enfance grâce aux mots de l'auteur. Sur cette innocence, le récit est touchant, et puis il l'est aussi sur cette différence nommée par un médecin qui a statué que l'enfant était différent, qu'il ne pourrait pas suivre un cursus scolaire normal. Alors on ne peut qu'être touché par Shell, par ses émerveillements, par ses émotions, par son innocence, par son envie de liberté. 

Un texte subtil. Des mots qui parlent. 

L'environnement naturel tient une place importante ici, l'auteur en parle bien. 

J'ai très envie du coup de découvrir d'autres romans de l'auteur. 

Un univers singulier à découvrir.

Le parfum des fraises sauvages

 

Dans une splendide demeure anglaise, vit la famille Leslie où Lady Emily, la matriarche, oublie tout et passe du coq en permanence. Il lui faut toujours quelqu'un pour lui retrouver ses objets perdus. 

Il y a souvent des invités à Rushwater House, et parmi les invités qui défilent régulièrement dans la propriété familiale, il y a les deux fils de Lady Emily : David, le plus jeune, séducteur et artiste ; et John, veuf, qui travaille avec sérieux et réussite dans les affaires. Il y a également leur soeur Agnès, mariée et mère de famille, mais un mari toujours en déplacement pour son travail.

Agnès invite sa nièce par alliance, Mary Preston, jolie jeune femme sans fortune, à venir passer l'été à Rushwater House. L'été s'annonce léger et frivole, mais le coeur de Mary sera mis à rude épreuve face au séduisant David Leslie, l'artiste de la famille. Dès sa rencontre avec David, elle sera sous son charme.

Mais Agnès et sa mère, Lady Emily, espèrent persuader la jeune femme de faire un tout autre mariage, plus convenable. L'été annonce l'organisation de bals et de balades dans les jardins, mais l'été à Rushwater House comblera t-il les espérances romantiques de Mary ? 

Comédie romantique anglaise

Le parfum des fraises sauvages, un titre qui sent bon les beaux jours. Roman paru pour la 1ère fois en 1934, je n'avais jamais lu l'autrice encore. 

Comédie romantique anglaise où les personnages sont assez farfelus et apportent du coup des dialogues drôles. 

C'est une lecture légère sur un temps révolu. Les personnages m'ont tantôt amusée tantôt agacée. Agacée lorsque le personnage d'Agnès traite continuellement ses enfants de sots...alors qu'ils sont simplement jeunes et n'ont pas l'âge pour effectuer ce qu'elle leur demande...  Lady Emily est quant à elle très fantasque et apporte de la légèreté au roman. 

Les pensées de la jeune Mary sont quant à elles fixées sur le romantisme. 

J'ai aimé me retrouver dans cette campagne anglaise à cette époque, le roman se lit tout seul, c'est léger. Après, je l'avoue, je ne sais pas s'il me restera en tête mais en tout cas j'ai passé un moment agréable dans cette remontée dans le temps et ces frivolités de l'été dans la campagne anglaise. 

Comédie légère et humour anglais.

Malgré tout

 

Maintenant

que je t'ai retrouvé,

j'aimerais tellement

te réserver

une petite place dans ma vie.

Une place remplie de mouettes, 

avec vue sur la mer.

De toute beauté.

J'ai enfin découvert le roman graphique de Jordi Lafèbre, Malgré tout, et je comprends l'engouement autour de celui-ci.

Il est en effet de toute beauté et à tous les points de vue : autant du côté des graphismes que du côté de l'histoire. 

Une romance de 150 pages avec pour originalité qu'elle soit à rebours. Oui, je vous laisse découvrir plus amplement cette construction en lisant cette BD, mais simplement vous dire qu'il s'agit d'une romance à rebours pour laquelle on va remonter le temps au fil des pages. Et quelle originalité ! Et quelle construction parfaite !

Je me suis laissée emporter par cette magnifique histoire d'amour, par ces tranches de vie de Zeno et Ana.

Charmée également par les dessins. Ils sont d'une élégance, d'une poésie... et la coloration est sublime en plus. Il y a aussi beaucoup de détails à observer je trouve, pour notre plus grand plaisir. 

Tant sur l'histoire sur les planches, on retrouve de la sensibilité et de la poésie. 

Les personnages sont intéressants à suivre. Ana et Zeno sont retraités, heureux, et ils ont encore tout à vivre, tous les possibles, et puis on va remonter le temps à leur côté mais cela d'une certaine manière...à rebours. 

Magnifique roman graphique, à découvrir si vous ne l'avez pas encore fait.

Cinq coeurs en sursis

 

Une famille, où il a Catherine qui est l'épouse comblée de Marc. La mère épanouie d'Anaïs et Florian. Catherine la fille aimante de Josette. La sœur complice de Nathalie.

Catherine est une femme bien comme il faut. C'est du moins ce que tous pensaient, jusqu'à ce que la police se présente un matin au domicile familial pour l'arrêter, accusée pour meurtre. 

Bienvenue dans la famille Dupuis. A partir de cet instant là, leur vie de famille, leur vie à chacun va être bouleversée. 

Comment une famille unie peut-elle surmonter l'impardonnable ? 

L'histoire d'une famille lorsque parmi les membres de cette famille se trouve un coupable. Et je dis waou, chapeau à l'autrice Laure Manel pour ce superbe roman qui vous tient en haleine du début à la fin et qui, émotionnellement parlant, est très juste. 

Un récit intime au cœur de cette famille Dupuis, et bienvenue dans cette famille Dupuis. Vous ne pourrez plus lâcher la lecture de ce roman. Laure Manel décortique parfaitement chaque instant de vie de cette famille qui vole en éclat suite à l'arrestation de Catherine, mère de famille et épouse comblée, arrêtée pour meurtre. Laure Manel décortique chaque émotion ressentie, chaque moment de doute, chaque moment de peur, chaque moment de ressentiment, et cela en alternant les chapitres pour nous offrir un magnifique roman choral auprès de chaque membre de la famille cité ci-dessus. Que vit, que pense, Anaïs et Florian, les enfants de Catherine ? Quels doutes touchent Marc, son mari ? Que ressentent Josette, la mère de Catherine, et Nathalie, la sœur complice de Catherine ?

L'histoire est magnifiquement écrite, elle se déroule sur plusieurs années, à la fois comme une enquête sur les faits et il y a un certain suspense qui se met en place aussi à savoir si Catherine est bien la meurtrière ou accusée à tort, et à la fois on a une histoire de vie, une histoire psychologique sur ce que peut ressentir cette famille. Et je vous laisse imaginer ce que cette famille va traverser côté émotions. Mettons nous à la place des enfants à l'école ou au collège. Mettons nous à la place de chaque membre de cette famille. 

Les membres de cette famille sont très touchants grâce aux émotions qui les traversent et pour chacun de différentes manières. On ne peut qu'être touché par Florian, encore qu'un tout petit garçon qui se retrouve d'un coup éloigné de sa maman, et à qui on ne peut encore trop expliquer ce qui se passe car ça n'est qu'un enfant avec ses rêves d'enfant. On est touché par chaque membre de la famille qui perçoit différemment cette arrestation. Très touchée aussi par Anaïs, adolescente qui va en baver face à ses camarades de classe. Les émotions sont vraies, et c'est un gros point fort de ce roman grâce aux mots de Laure Manel.

La construction du roman est parfaite, l'histoire est addictive, les chapitres sont courts et apportent du rythme et on se sent encore plus happé. 

On en vient aussi à se questionner soi-même si l'on se retrouvait à la place d'un des membres de cette famille où l'un d'entre eux se retrouve accusé d'un meurtre. 

Coup de cœur pour ce magnifique roman. 

Bilan lecture - Mars 2025

 

Bonjour à tous et à toutes. 

C'est l'heure du bilan mensuel livresque, à nouveau de belles découvertes au cours de ce mois remplies de voyages culturels et de tension palpable à la lecture de thrillers. 

Depuis le début de l'année, je suis abonnée au chiffre 8 concernant mes bilans mensuels. C'est à nouveau le nombre de livres lus au cours de ce mois, tout comme en janvier et en février. Est-ce que ce chiffre va m'accompagner au cours de l'année 2025 ?

Voyons cela en détail :  

Malgré tout, de Jodi Lafebre. Un roman graphique de toute beauté. Près de 150 pages qui m'ont charmée 

tant sur les dessins que sur l'histoire. (Chronique à venir)

Une soupe à la grenade, de Marsha Mehran. Superbe roman aux mélanges de cultures iraniennes et irlandaises. 

Des recettes de cuisine qui mettent l'eau à la bouche. (Chronique à venir)

La femme de ménage, de Freida McFadden. Le très célèbre thriller psychologique, ça y est je l'ai enfin lu 

et j'ai passé un très bon moment. Captivant ! (Chronique à venir)

Ma reine, de Jean-Baptiste Andrea. Un roman touchant, sur la différence, sur l'innocence enfantine, sur l'amitié. 

(Chronique à venir)

Mort d'une libraire, d'Alice Slater. Un roman noir psychologique atypique. La fascination et tout ce que peut cela entraîner est à l'honneur dans ce thriller où le true crime tient une place importante. (Chronique à venir)

Les oubliés du dimanche, de Valérie Perrin. Un joli roman, touchant, sur les personnes âgées placées en ehpad, 

sur l'amour, sur l'amitié, sur la famille, sur la vie tout simplement. (Chronique à venir)

Blackwater III - La maison, de Michael McDowell. Je poursuis la saga avec plaisir et je trouve ça toujours autant prenant. 

Le Tome 4 m'attend dans ma pal. (Chronique à venir)

La diagonale des reines, de Bernard Werber. Et si la vie ressemblait à une partie d'échec, c'est en tout cas le cas des 2 protagonistes, qui explore les ruses du pouvoir. Un roman riche en faits historiques (Chronique à venir)

Je vous donne rendez-vous pour de nouvelles lectures, de nouvelles chroniques.